Guerre à Gaza : Le Maroc réaffirme son soutien à la paix
Depuis le 7 octobre, la guerre à Gaza suscite des réactions politiques variées, avec des tensions croissantes autour du "plan du jour suivant", qui propose une intervention militaire de pays arabes pour définir l'avenir de la bande de Gaza, actuellement sous l'administration du Hamas. Israël aspire à mettre fin au régime du mouvement islamiste, tandis que les pays arabes restent réticents à prendre en charge l'administration sécuritaire et militaire de la région post-conflit.
Des sources israéliennes rapportent que des pays comme le Maroc, les Émirats Arabes Unis et l'Égypte ont informé Tel Aviv de leur décision de ne pas participer à ces initiatives. Ces informations indiquent également que le Maroc refuse toute implication militaire à Gaza. Les positions des pays concernés ont été communiquées avant le début des négociations à Doha.
Les médias israéliens avaient précédemment souligné que certains pays arabes avaient rejeté des propositions pour déployer des troupes de maintien de la paix à Gaza après la guerre, tandis que d'autres ont manifesté un intérêt, mais avec des conditions précises. La création d'une force militaire arabe ou de troupes de maintien de la paix pour Gaza est une idée ancienne, souvent évoquée dans des rapports plaidant pour une solution politique durable au conflit palestinien, en accord avec le droit international.
Lors d'une conférence de presse après une rencontre avec des figures politiques majeures, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères marocain, a souligné que le Roi Mohammed VI avait consacré une partie importante de son Discours du Trône cette année aux évolutions au Moyen-Orient, soulignant l'intérêt personnel du souverain pour la situation régionale.
Bourita a précisé que le Roi Mohammed VI considère la question palestinienne comme une priorité nationale. Le soutien du Maroc aux initiatives visant un cessez-le-feu durable et à améliorer la situation humanitaire a été affirmé, avec un soutien spécifique à l'initiative en trois phases proposée par le Président américain Joe Biden.
Le Maroc a également réagi positivement à la déclaration conjointe des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, visant à accélérer les négociations pour un cessez-le-feu et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire. Bourita a souligné que le souverain a affirmé dans le Discours du Trône que la relance du processus de paix entre Palestiniens et Israéliens nécessite d'éviter les extrémismes, rejetant ainsi la violence contre les civils.
En outre, le Maroc condamne les actions extrémistes de certains membres du gouvernement israélien, notamment les incursions sur l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa. Bourita a insisté sur la nécessité de dépasser la logique de gestion de crise pour trouver une solution définitive au conflit, mettant en garde contre une aggravation du coût humanitaire et sécuritaire si la situation perdure. Pour le Roi Mohammed VI, la solution à deux États demeure la voie à suivre, avec Gaza comme partie intégrante d'un État palestinien indépendant et Al-Qods Est comme capitale, sur les frontières de 1967.
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