L'équipe de France de Coupe Davis est au complet. Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont rejoint leurs copains après leur finale perdue au Masters de Londres (face à la paire américaine M.Bryan-Sock (5-7, 6-1, 13-11)).
Retranchés dans leur camp de base de Marcq-en-Baroeul, Yannick Noah et ses joueurs attendent avec impatience de pouvoir découvrir le court en terre battue créé au stade Pierre-Mauroy de Lille. Il devraient pouvoir fouler le terrain ce mercredi (habituellement les équipes peuvent disposer du court le lundi précédent la finale).
La France n'a plus remporté la Coupe Davis sur terre battue depuis les légendaires Mousquetaires. Yannick Noah assume sa décision :
«J'ai choisi la terre battue parce que je pense que c'est la surface qui convient le mieux à cette finale. Je dis cela par rapport à notre équipe, par rapport à leur équipe, par rapport à ce que j'ai pu voir de leurs rencontres, par rapport à ce que j'ai pu voir de la qualité de nos joueurs. Il y a également le fait que certains joueurs de l'équipe adverse vont avoir quatre ou cinq jours de préparation par rapport à nous qui avons eu 3 semaines, ça compte ! C'est même très important.»
Les Croates sont-ils perturbés ? Marin Čilić et ses coéquipiers se disent avant tout concentrés sur leur objectif : imiter la génération Ivan Ljubičić qui avait remporté le seul saladier d'argent du tennis croate en 2005 (victoire 3-2 contre la Slovaquie à Bratislava), et effacer le souvenir de la finale perdue à Zagreb il y a deux ans (face à l'Argentine 3-2).
