Al Mahbès : une cible récurrente dans le jeu dangereux du Polisario
Le désert d'Al Mahbès, théâtre des récentes commémorations du 49e anniversaire de la Marche verte, a été brutalement interrompu par une tentative de violence. Ce lieu, symbolisant la paix et la souveraineté, a vu des groupes affiliés au Polisario, sous l'influence de l'Algérie, lancer quatre projectiles en direction des civils réunis pour l'occasion. Heureusement, aucun des explosifs n'a atteint sa cible, mais l'incident a mis en lumière les tensions persistantes dans cette région instable.
Les Forces Armées Royales (FAR) ont rapidement réagi. Un drone a repéré les assaillants, dont Abdelaziz Ould Bariya, un chef du Polisario, et les a neutralisés, empêchant ainsi toute perte civile. Toutefois, cette tentative d'attaque ne fait qu'ajouter une page de plus au livre des provocations régulières visant Al Mahbès, une région où la stabilité reste fragile.
Une région prise en otage par le Polisario
Al Mahbès, situé près du mur de sable marocain, n’est pas un simple territoire dénué d'enjeux. Selon Abbas El Ouardi, professeur de droit public à la FSJES de Rabat, la région est fréquemment ciblée par des cellules terroristes liées au Polisario, soutenues par l'Algérie. Dans ses camps situés à Tindouf, l’organisation séparatiste poursuit ses activités en dépit de son manque de reconnaissance internationale, alimentant ainsi des tensions constantes dans la région.
El Ouardi souligne que l'Algérie, en tant qu'hôte du Polisario, soutient activement un mouvement séparatiste qui échappe à toute légitimité étatique. Ce soutien, rappelle-t-il, viole les principes du droit international, qui stipulent que l'existence d'un État doit être fondée sur la souveraineté et la reconnaissance par la communauté internationale. En parallèle, l'Algérie reste dans un isolement diplomatique, son rôle dans ce conflit étant souvent ignoré ou minimisé par les acteurs internationaux.
Le rôle de l'Algérie : une politique de déstabilisation?
Cette nouvelle attaque soulève des interrogations sur le rôle de l’Algérie. Selon certains analystes, l'État algérien perd le contrôle de la milice séparatiste ou, pire encore, l'instrumentalise pour des objectifs géopolitiques. Cette situation alimente une atmosphère de tensions non seulement entre le Maroc et le Polisario, mais aussi au sein du Maghreb, région déjà fragilisée par l’absence d'une véritable union régionale.
L’Algérie, semble-t-il, cherche à maintenir une posture hostile, exacerbée par sa politique de soutien au Polisario, et ce, en dépit des résolutions des Nations Unies qui appellent à une solution pacifique au conflit. Le dernier incident à Al Mahbès illustre cette dynamique, mettant en lumière l'engagement de l'Algérie à soutenir un groupe séparatiste dont les actions fragilisent la stabilité de la région.
L'appel à l'ONU et la légalité internationale
Face à ces violations récurrentes de l'accord de cessez-le-feu et à la persistance des provocations militaires, il est impératif que les Nations Unies prennent des mesures concrètes. Le professeur El Ouardi rappelle que le Maroc, en vertu de l'article 51 de la Charte des Nations Unies, a le droit de défendre sa souveraineté face à toute agression armée, y compris en réponse aux attaques menées par des cellules terroristes opérant sous l'égide du Polisario.
L'ONU se trouve donc à un carrefour crucial. Il incombe à la communauté internationale de prendre ses responsabilités pour garantir la paix et la sécurité dans la région. L’Algérie, en soutenant un mouvement séparatiste qui recourt à la violence, met en péril non seulement la stabilité de son voisin, mais aussi celle de l’ensemble de l’Afrique du Nord. Les Nations Unies doivent impérativement intervenir pour faire respecter le droit international, garantir la sécurité régionale et mettre fin à la politique de déstabilisation menée par l’Algérie.
En fin de compte, la communauté internationale doit s'assurer que ceux qui bafouent les principes fondamentaux du droit international soient tenus responsables de leurs actes. La guerre par procuration et l’utilisation du Polisario comme instrument de déstabilisation ne doivent plus être tolérées. La paix en Afrique du Nord et au Maghreb dépend en grande partie de la capacité des Nations Unies à jouer pleinement leur rôle de garant de la sécurité et de la stabilité internationales.
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