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Ralentissement de la croissance économique au deuxième trimestre 2024

Lundi 30 Septembre 2024 - 08:46
Ralentissement de la croissance économique au deuxième trimestre 2024

L’arrêté des comptes nationaux du deuxième trimestre 2024 révèle un ralentissement de la croissance de l’économie nationale, passant de 2,5 % à 2,4 % par rapport à la même période en 2023, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette croissance, tirée par la demande intérieure, s’est réalisée dans un contexte d’inflation maîtrisée et d’un besoin de financement de l’économie nationale représentant 1,1 % du PIB.

Les activités non agricoles ont enregistré une augmentation de 3,2 %, tandis que celles du secteur agricole ont connu une baisse de 4,5 %, précise le HCP.

En détail, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 5 % au deuxième trimestre 2024, après avoir enregistré un accroissement de 1,2 % le même trimestre de l’année précédente. Cette contraction s’explique par la baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 4,5 % (contre une hausse de 1,5 % l’année précédente) et de celle de la pêche de 14,7 % (contre une baisse de 4,5 % l’année précédente).

De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire a connu une augmentation de 3,8 % au lieu d’une baisse de 2,4 % durant le deuxième trimestre de l’année précédente. Cette amélioration est le résultat de l’augmentation des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction de 23,6 % (contre une baisse de 9,6 %), du bâtiment et travaux publics de 3,6 % (contre une baisse de 2,4 %), des industries de transformation de 2,9 % (contre une baisse de 1,6 %) et de la baisse de celle de l’électricité et eau de 6,3 % (contre une hausse de 0,8 %).

Par ailleurs, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement, passant de 5 % la même période de l’année précédente à 3,1 % au deuxième trimestre de 2024. Ce ralentissement est marqué par la baisse des activités de « Hébergement et restauration » à 9,3 % (contre 32,8 %), de « Transport et de l’entreposage » à 5,1 % (contre 6,9 %), de « Recherche et développement et services rendus aux entreprises » à 3,8 % (contre 4,4 %), des « Services de l’éducation, de la santé et action sociale » à 2,7 % (contre 4,8 %), des « Services immobiliers » à 2 % (contre 3,2 %), des « Services financiers et assurances » à 0,9 % (contre 3,1 %) et de « Information et communication » à 0,5 % (contre 4,2 %).

Cependant, certaines activités ont connu une hausse, notamment les services rendus par l’administration publique générale et sécurité sociale de 3,6 % (contre 3,3 %) et le commerce et réparation de véhicules de 1,9 % (contre 0,9 %).

En conséquence, la valeur ajoutée du secteur non agricole a connu une augmentation de 3,2 % durant le deuxième trimestre 2024, contre 2,5 % une année auparavant.

Dans ce contexte, et compte tenu de l’accroissement des impôts sur les produits nets des subventions de 3 %, le Produit Intérieur Brut (PIB) a affiché un accroissement de 2,4 % en volume, contre 2,5 % le deuxième trimestre de l’année précédente.

Aux prix courants, le PIB a connu une hausse de 3,6 %, dégageant une hausse du niveau général des prix de 1,2 % contre 7,3 % le deuxième trimestre de l’année précédente.

Ce ralentissement de la croissance économique soulève des questions sur les mesures à prendre pour stimuler l’économie nationale et maintenir une inflation maîtrisée. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer les politiques économiques à adopter pour soutenir la reprise et assurer une croissance durable.


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