Zellige : L'Algérie dans une nouvelle tentative infructueuse d'appropriation culturelle

L'Algérie persiste et signe dans sa tentative d'attribuer la paternité du zellige, un art ancestral de la mosaïque, au détriment du Maroc. La ministre algérienne de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a récemment annoncé le projet d'inscription du zellige à l'Unesco en tant que patrimoine algérien, suscitant l'indignation du Maroc et des experts.

Une tentative vaine et infondée

L'annonce de Soraya Mouloudji est d'autant plus surprenante que l'Algérie ne possède ni les matériaux, ni le savoir-faire, ni les artisans nécessaires à la fabrication du zellige. Les quelques vestiges de zellige présents en Algérie ont été restaurés par des artisans marocains. De plus, le Maroc a enregistré le zellige à l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) en 2015, ce qui lui confère un droit de propriété incontestable.

Le Maroc, gardien du zellige

Au Maroc, le zellige est une tradition perpétuée depuis des siècles. Cet art ancestral est présent dans les mosquées, les palais, les riads et les maisons marocaines, témoignant d'un riche patrimoine culturel. Le Maroc a d'ailleurs récemment offert une magnifique fontaine en zellige à l'Union africaine, symbole de son savoir-faire unique et de son engagement à préserver cet art.

Une propagande algérienne transparente

Le ministère marocain de la Culture qualifie l'initiative algérienne de "propagande" et de "show politique". Le Maroc surveille de près les dossiers relatifs au patrimoine immatériel du Royaume et est déterminé à défendre son héritage culturel.

Prochaines étapes pour le Maroc

Le Maroc poursuit ses efforts pour la préservation et la valorisation de son patrimoine culturel. L'inscription du caftan à l'Unesco est prévue pour 2025, suivie d'un dossier sur le zellige deux ans plus tard. Le ministère de la Culture travaille également en collaboration avec l'OMPI pour protéger le patrimoine marocain.

Le Zellige, marocain et pour toujours

Il est important de souligner que le zellige est intrinsèquement marocain et le restera toujours. Son histoire, sa tradition, ses techniques et ses motifs sont profondément enracinés dans la culture marocaine. Les tentatives algériennes d'appropriation de cet art ne font qu'illustrer leur manque de compréhension de son essence et de son importance pour le Maroc.

Le Maroc, gardien de cet art ancestral, continuera à défendre son patrimoine culturel et à le partager avec le monde.