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À Rabat, l’IA au cœur des préoccupations politiques africaines
L’intelligence artificielle (IA), moteur d’innovation dans de nombreux secteurs, fait désormais l’objet d’un débat crucial sur la scène politique. Lors d’une journée d’étude organisée à la Chambre des représentants par le Groupe Istiqlalien de l’Unité et de l’Égalitarisme, des experts, chercheurs et acteurs politiques ont mis en garde contre les dérives potentielles de l’IA dans le processus électoral, tout en reconnaissant son potentiel stratégique.
Organisée sous le thème “L’avenir de l’Afrique à l’ère de l’IA : entre les défis des élections et les aspirations de la jeunesse africaine”, cette rencontre a été marquée par des interventions alertant sur les risques croissants liés à l’usage incontrôlé de cette technologie dans la sphère politique. La multiplication des campagnes dopées à l’IA, la prolifération des fake news, et la manipulation algorithmique des opinions ont été au cœur des discussions.
Les intervenants ont pointé du doigt les risques de piratage, d’espionnage numérique, ou encore d’instrumentalisation des données personnelles des candidats. Des pratiques qui, selon eux, portent atteinte aux fondements mêmes de la démocratie en compromettant la vie privée et la sincérité du débat public.
Autre dérive inquiétante évoquée : la capacité de l’IA à modeler artificiellement le discours politique en fonction des préférences électorales. Une personnalisation poussée à l’extrême pourrait, à terme, renforcer les clivages identitaires et idéologiques, alimentant le fanatisme plutôt que l’unité nationale.
Cependant, les experts n’ont pas versé dans le catastrophisme. Ils ont également souligné les opportunités offertes par l’IA pour affiner les stratégies de campagne, mieux comprendre les attentes des électeurs, et améliorer la gouvernance. “L’IA peut devenir un levier d’efficacité, si elle est utilisée avec responsabilité et transparence”, a affirmé l’un des intervenants.
Pour les participants, il est impératif d'encadrer l’usage de l’intelligence artificielle à travers des cadres juridiques adaptés aux contextes africains. Ils appellent à une adoption rationnelle, inclusive et citoyenne de ces technologies, plaçant l’éthique et l’intérêt général au centre de toute initiative.
Portée par la Jeunesse Istiqlalienne et l’Union des Jeunes démocrates d’Afrique (YDUA), cette journée d’échange a réaffirmé une conviction partagée : si l’Afrique veut maîtriser les défis de demain, elle doit s’emparer dès aujourd’hui des enjeux liés à l’IA, en faisant de la transparence et de la responsabilité ses mots d’ordre.