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Aide sociale directe : forte satisfaction des bénéficiaires
Dans le cadre du chantier royal visant à renforcer l’État social, l’Observatoire national du développement humain (ONDH) a publié les résultats d’une enquête de satisfaction auprès des bénéficiaires du Programme d’aide sociale directe (PASD), couvrant le premier semestre de sa mise en œuvre. Cette étude vise à évaluer les effets concrets du programme sur la vie quotidienne des citoyens, mesurer la qualité perçue des services rendus et identifier les pistes d’amélioration pour une meilleure gouvernance sociale.
Le bilan est très positif : 87,46 % des bénéficiaires expriment leur satisfaction vis-à-vis du soutien reçu, ce qui illustre un impact social fort du PASD. La procédure d’admission est jugée transparente par près de 95 % des chefs de ménages, tandis que plus de 93 % trouvent les informations communiquées claires et compréhensibles.
Au-delà de la perception, les effets tangibles du programme sont significatifs. Selon l’enquête, 89,2 % des foyers interrogés ont vu leur niveau de vie s’améliorer, dont 31 % de manière marquée. La sécurité alimentaire s’est renforcée pour 92 % des bénéficiaires, et 82 % constatent un soutien à la scolarisation de leurs enfants. L’équité du programme est également soulignée par 90,4 % des répondants, gage d’une distribution juste et ciblée.
Cependant, l’enquête met en lumière certaines difficultés d’accès au programme. Seuls 5 % des bénéficiaires qualifient l’inscription de « simple », tandis que 67 % la jugent d’une « complexité moyenne ». La majorité a dû recourir à une aide extérieure pour remplir la demande en ligne, pointant du doigt un besoin urgent d’améliorer l’inclusion numérique et l’accompagnement administratif, en particulier pour les ménages les plus vulnérables.
Pour mesurer la performance du PASD de manière globale, l’ONDH a créé l’Indice national de satisfaction sociale (INSS), qui évalue les programmes selon cinq critères : accessibilité, impact, opportunité, pertinence et transparence. Le PASD obtient un score solide de 71 sur 100, confirmant sa bonne performance mais aussi la nécessité d’améliorer certains aspects, notamment l’accessibilité et la qualité de l’accueil.
Comparé à d’autres programmes internationaux, le PASD affiche des résultats très encourageants. Il est proche du Child Support Grant en Afrique du Sud (90 % de satisfaction) et légèrement en dessous du Bolsa Família au Brésil (95 %). Il surpasse quant à lui les programmes mexicain Prospera (75–80 %) et indonésien Keluarga Harapan.
L’enquête souligne aussi une dynamique d’amélioration continue, avec une couverture géographique élargie et des canaux de communication plus diversifiés, permettant d’atteindre une population plus large. Néanmoins, l’ONDH recommande de mieux former les agents en charge du programme pour offrir un accueil plus humain, une écoute attentive et un traitement respectueux des bénéficiaires.
Le PASD se positionne ainsi comme un levier essentiel de la solidarité nationale, répondant aux attentes sociales des Marocains. Si son impact positif est reconnu, le défi reste d’en faciliter davantage l’accès et d’en fluidifier la gestion opérationnelle pour ne laisser personne au bord du chemin.