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Barrage Sakia El Hamra : 83 % de travaux réalisés
Les travaux de reconstruction du grand barrage Sakia El Hamra, situé dans la région de Laâyoune au Maroc, enregistrent une avancée remarquable avec un taux d’exécution de 83 %, selon Sidi Mokhtar El Kanti, directeur de l’Agence du bassin hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab (ABHSHOD). Ce chantier, piloté par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de développement durable et de souveraineté hydrique des provinces du Sud du Royaume.
Le barrage, d’une capacité de stockage de 112 millions de mètres cubes, est relié à un canal destiné à la recharge artificielle de la nappe phréatique de Foum El Oued. L’enjeu principal de cette infrastructure est de garantir une gestion optimale des ressources en eau dans une zone particulièrement vulnérable aux variations climatiques et à la rareté des précipitations.
Ce projet de plus de 650 millions de dirhams est doté d’équipements modernes : un évacuateur de crue renforcé, une vidange de fond optimisée et une prise d’eau améliorée, éléments essentiels pour prévenir les risques d’inondation et maximiser la recharge des nappes souterraines. Ces aménagements participent à la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable, à l’irrigation et au soutien à l’élevage dans la région.
Dans une perspective plus large, la politique hydraulique dans les provinces du Sud, impulsée par la Vision Royale, vise à renforcer la résilience face aux défis climatiques et à assurer l’autonomie hydrique. L’ABHSHOD a ainsi réalisé 22 petits barrages et lacs collinaires pour un montant global de 175 millions de dirhams, permettant une recharge accrue des nappes, notamment en zones rurales, et favorisant la pérennité des activités agricoles et pastorales.
Outre les ressources conventionnelles, l’agence s’appuie fortement sur les eaux souterraines et non conventionnelles pour pallier la faiblesse des pluies. Près de 2 200 points d’eau (puits et forages) ont été aménagés, offrant un débit total de plus de 3 000 litres par seconde. Par ailleurs, 9 stations de dessalement d’eau de mer, avec une capacité combinée de 66 425 m³ par jour, alimentent les villes de Laâyoune, Dakhla, Boujdour, Tarfaya et Aousserd. À cela s’ajoutent des installations pour la déminéralisation des eaux saumâtres et la réutilisation des eaux usées traitées.
Des projets structurants sont en cours, notamment une nouvelle station de dessalement pour Dakhla, qui servira à la fois à l’alimentation urbaine, au port Atlantique et à l’irrigation de 5 000 hectares, grâce à une énergie renouvelable. Deux autres études sont en cours pour implanter des stations similaires à Oued Craa (8 000 ha) et Oued Chbika (5 000 ha).
Cette stratégie intégrée de gestion de l’eau combine planification rigoureuse, innovation digitale, vigilance environnementale, gouvernance participative et valorisation des ressources alternatives. Elle vise à bâtir un écosystème hydrique résilient et équitable, capable de soutenir un développement équilibré dans les provinces du Sud, tout en faisant face aux effets du changement climatique.
Grâce à ces efforts, la région de Laâyoune consolide sa position en tant que modèle national alliant sécurité hydrique, alimentaire et transition énergétique, ouvrant la voie à un avenir durable pour ses populations.