- 19:00André Onana forfait pour la tournée estivale de Manchester United : Bayindir prendra le relais
- 20:03Retour aux sources : Stefano Pioli reprend les rênes de la Fiorentina
- 18:00L’AC Milan cible Ismael Saibari pour 40 millions d’euros
- 16:33CAN Féminine 2025 : Maroc-Sénégal, un duel décisif pour la tête du groupe A
- 10:18Liverpool retire le numéro 20 en hommage à Diogo Jota
- 09:05La sélection marocaine se prépare pour un duel décisif contre le Sénégal
- 21:07Meeting de Monaco (Ligue de diamant): Soufiane El-Bakkali remporte le 3.000m steeple
- 15:16Le Bayern Munich s'intéresse à Brahim Diaz après la blessure de Jamal Musiala
- 07:12La CAF examine les comportements controversés de l'Algérie lors de la CAN féminine 2024
Suivez-nous sur Facebook
Berlin refuse de reconnaître l’État palestinien sans négociation
Alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada, commencent à ouvrir la voie à une reconnaissance éventuelle de l'État palestinien, l'Allemagne adopte une position plus prudente, voire réticente. Lors d'une conférence de presse tenue jeudi à Berlin aux côtés du ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, le chef de la diplomatie allemande par intérim, Johann Wadephul, a exprimé des réserves fermes sur cette initiative diplomatique.
« Ce processus doit être mené à bien dans le cadre de négociations entre Israël et les Palestiniens », a affirmé Wadephul, estimant qu’« une reconnaissance actuelle de l’État palestinien serait un mauvais signal ». Cette déclaration souligne la volonté de Berlin de rester fidèle à une solution négociée et bilatérale du conflit israélo-palestinien, plutôt que de prendre une décision unilatérale qui pourrait, selon elle, compliquer davantage un processus déjà fragile.
Cette prise de position contraste avec les annonces récentes de pays comme la France, où la reconnaissance est envisagée comme un levier diplomatique pour relancer un dialogue bloqué depuis des années. Du côté britannique, des discussions sont également en cours, tandis que le Canada a évoqué l’idée dans un esprit de soutien à une solution à deux États.
L'Allemagne, traditionnellement proche d'Israël en raison de son histoire et de ses responsabilités historiques, cherche à maintenir une ligne d'équilibre entre soutien à la sécurité d’Israël et engagement en faveur des droits du peuple palestinien. Toutefois, sa prudence actuelle pourrait être perçue comme un frein au mouvement international en faveur de la reconnaissance de la Palestine.
Sur le terrain, la situation humanitaire à Gaza, les tensions en Cisjordanie et l'impasse politique entre les deux parties continuent d'alimenter les débats. La reconnaissance d’un État palestinien sans accord de paix préalable pourrait-elle ouvrir une nouvelle ère diplomatique, ou au contraire durcir les positions des protagonistes ? L’avenir de cette initiative reste incertain, mais les divisions entre alliés occidentaux sont désormais visibles.