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Casablanca : Aïn Diab, une quiétude inattendue à l’heure du ftour
La plage d'Aïn Diab, habituellement animée par une effervescence palpable en cette période du Ramadan, semble aujourd'hui submergée par une tranquillité presque irréelle. C'est une pause bien méritée à la veille du ftour, où la frénésie habituellement caractéristique de cet endroit laisse place à un calme inhabituel. L’air, imprégné de l’odeur salée de la mer, se mêle à la douceur d’une soirée ramadanesque, loin des foules de vacanciers et des habitués qui, d’ordinaire, occupent chaque recoin du littoral.
Au moment où la ville se prépare pour l’appel à la prière, quelques groupes s’aventurent encore sur le sable. Parmi eux, un groupe d’adolescents, visiblement en sortie pédagogique, déploie un pique-nique improvisé. Assis autour de plats partagés, ils disposent des quiches dorées, des parts de pizza encore tièdes, des brownies moelleux, et même un grand plat de couscous qui trône fièrement au centre de leur table. Ils rient, échangent et arrangent les assiettes avec une excitation palpable, attendant le moment du ftour. Les retardataires, eux, arrivent en courant, les bras chargés de paniers et de thermos.
Lorsque l’heure arrive, les plateaux de dattes et de harira sont délicatement rangés, et la scène prend une toute autre tournure. Un adolescent sort une darbouka cabossée de son sac et en entame les premiers rythmes. En quelques secondes, la plage, d’ordinaire silencieuse, s’éveille. Les voix se lèvent, unissant chants traditionnels et refrains populaires qui résonnent au-delà de la mer. Alors que certains se lancent dans des courses effrénées sur le sable, leurs silhouettes s’étirent sous l’ombre du coucher de soleil, d’autres profitent de l’écume phosphorescente pour s’éclabousser joyeusement.
Mais ce qui frappe véritablement dans cette scène, c’est l’attention portée à l’environnement après leur moment de partage. Avant de quitter la plage, chaque membre du groupe s’affaire à rassembler les déchets, veillant à ce que le sable ne conserve aucune trace de leur fête éphémère. Les mégots et papiers froissés sont soigneusement collectés dans un sac, et en un clin d’œil, Aïn Diab retrouve son calme naturel, propre et respecté. Un geste presque ritualisé, qui témoigne de l'engagement de cette jeunesse envers leur environnement et de la solidarité qui l'accompagne.
Ainsi, même dans cette douceur inattendue, la plage d’Aïn Diab rappelle qu’au-delà des festivités et des rassemblements, le respect et l’harmonie avec la nature doivent rester au cœur de nos préoccupations.