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Charte d’investissement : Karim Zidane accélère le soutien aux TPME
Un sprint ministériel pour soutenir les petites entreprises
Le mois de mars aura été marqué par une intense activité pour Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques (MICEPP). Son objectif principal : mettre en œuvre le dispositif spécifique destiné aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) dans le cadre de la nouvelle charte d’investissement.
Ce dispositif est un levier essentiel pour le développement économique, ciblant plus de 95% du tissu entrepreneurial marocain, selon l’Observatoire marocain des TPME. Toutefois, malgré les promesses du gouvernement, il reste inopérant, retardant l’accès au financement pour de nombreuses entreprises.
Des obstacles persistants
Le retard dans l’adoption du décret d’application, initialement prévu avant la fin de 2024, met en difficulté les TPME. Actuellement, seuls 17% des très petites entreprises ont accès au crédit bancaire, un chiffre bien inférieur aux standards internationaux, comme l’a souligné Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
D’autres acteurs du secteur, notamment Abdellah El Fergui, président de la Confédération marocaine des TPME, critiquent l’approche du gouvernement. Selon eux, ce dispositif aurait dû être activé en priorité, étant donné la place centrale des TPME dans l’économie nationale.
Une mobilisation tous azimuts
Face à ces défis, Karim Zidane a multiplié les actions en mars pour accélérer le processus :
- Présentation d’un projet de loi : Lors d’un conseil de gouvernement début mars, il a soumis un projet de décret-loi (n°2.25.168) visant à réformer les centres régionaux d’investissement (CRI) et à instaurer des commissions régionales unifiées d’investissement (CRUI).
- Dialogue avec le patronat : Malgré des problèmes de santé, il a exposé les détails du dispositif aux membres de la CGEM, soulignant l’urgence de renforcer la résilience des TPME, considérées comme le pilier de l’économie marocaine.
- Approbation parlementaire : Les 19 et 20 mars, il a obtenu l’aval des commissions des finances des deux chambres parlementaires, franchissant une étape clé vers l’opérationnalisation du dispositif.
Une méthode critiquée
Si son activisme a été salué par certains, il n’a pas échappé aux critiques. Des parlementaires lui reprochent d’avoir abusé de l’article 81 de la Constitution, qui permet d’adopter des décrets-lois en dehors des sessions parlementaires en cas d’urgence. Une démarche jugée précipitée par certains élus, bien que justifiée par la nécessité d’accélérer l’application des mesures en faveur des TPME.
Vers une adoption définitive ?
Karim Zidane devra encore patienter jusqu’à la session ordinaire du Parlement pour une adoption définitive du décret. Mais une chose est sûre : il a mis toute son énergie pour faire avancer ce dossier crucial, en espérant que ses efforts porteront rapidement leurs fruits.