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Crédits supplémentaires 2025 : Une gestion budgétaire sans recours à l'endettement
Lors de son point de presse hebdomadaire, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a annoncé l’adoption d’un décret autorisant l’ouverture de crédits supplémentaires pour le budget de l’État en 2025. Ces fonds visent à répondre à des besoins urgents et imprévus, et seront intégralement financés par les recettes fiscales, fruit des réformes fiscales entreprises par le gouvernement.
Le décret n° 2.25.368, qui a été présenté par Abdellatif Loudiyi, ministre délégué à l’Administration de la défense nationale, au nom du ministre du Budget, Fouzi Lekjaa, s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 60 de la loi organique relative à la loi de finances. Il a pour objectif de répondre à des besoins jugés urgents, qui n’étaient pas anticipés dans la loi de finances initiale.
Baitas a précisé que ces crédits supplémentaires permettront de soutenir la situation financière de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), en vue de maintenir la stabilité des prix de l’eau et de l’électricité. Cette mesure s’inscrit dans un effort visant à protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Le décret prévoit aussi de renforcer les fonds propres de plusieurs établissements et entreprises publics, afin de consolider leur santé financière et de leur permettre de continuer à mener leurs projets stratégiques. Par ailleurs, une partie des crédits servira à améliorer les rémunérations de certaines catégories de fonctionnaires, dans le cadre des engagements pris par le gouvernement dans le dialogue social.
Concernant le financement de ces dépenses supplémentaires, Baitas a affirmé que celles-ci seraient couvertes exclusivement par les recettes fiscales générées par les réformes fiscales. Il a mis en avant les résultats positifs des réformes fiscales mises en place depuis 2023, qui ont permis une augmentation significative des rentrées fiscales. À fin mars 2025, les recettes fiscales du Maroc ont atteint 104,6 milliards de dirhams, soit une hausse de 24,2 % par rapport à la même période en 2024.
Le ministre du Budget, Fouzi Lekjaa, a également souligné que cette dynamique fiscale permettrait de porter les recettes de l’État à plus de 329 milliards de dirhams en 2025, contre 201 milliards en 2021, marquant ainsi une augmentation de 63 %. Cette performance renforce la capacité budgétaire du gouvernement, lui permettant de financer ses engagements sans avoir à recourir à l’endettement ou à une loi de finances rectificative pour l’instant.