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Croissance prévue de 4,5 % au Maroc en 2025
Réuni le jeudi 24 juillet 2025, le Conseil de gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, a fait le point sur l’état d’exécution de la Loi de finances 2025 et préparé le terrain pour l’élaboration du projet de Loi de finances 2026. Dans ce contexte, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a présenté les grandes lignes de la trajectoire économique du pays, marquée par un optimisme prudent face à une conjoncture internationale incertaine.
Selon les dernières données du Haut-Commissariat au Plan (HCP), l’économie nationale poursuit sa reprise avec une croissance estimée à 4,6 % au deuxième trimestre 2025, portée par une demande intérieure robuste et des performances notables dans les secteurs des services, de la construction, de l’agriculture et des industries extractives. Le troisième trimestre devrait confirmer cette dynamique avec un taux de 4,4 %, consolidant ainsi les bases d’une reprise durable.
Dans cette lancée, le gouvernement prévoit une croissance annuelle de 4,5 % pour l’ensemble de l’année 2025. Une projection qui reflète non seulement la vitalité des secteurs non agricoles mais aussi une résilience renforcée face aux turbulences géopolitiques et à la décélération de l’économie mondiale. Toutefois, cette ambition s’accompagne d’une gestion rigoureuse des finances publiques.
La ministre a ainsi mis l’accent sur la nécessité de préserver les équilibres macroéconomiques tout en maintenant l'effort sur les chantiers structurants. L’objectif est clair : contenir le déficit budgétaire à 3,5 % du PIB d’ici fin 2025, en misant sur une mobilisation accrue des ressources internes et une gestion efficiente des dépenses.
Pour la période 2026-2028, le gouvernement entend poursuivre sa stratégie réformiste dans le sillage des Hautes Orientations Royales. Cette programmation budgétaire triennale repose sur plusieurs priorités : la consolidation des piliers de l’État social, notamment par l’achèvement de la généralisation de la protection sociale, la réforme du système de santé, la promotion de l’investissement productif et la création d’emplois.
Dans un environnement mondial encore volatil, le Maroc semble avoir trouvé un équilibre entre rigueur financière et ambition de transformation. Reste à voir si les défis externes et internes permettront de maintenir le cap fixé. Une chose est sûre : l’année 2025 sera décisive pour confirmer la trajectoire de redressement et d'inclusion annoncée par l’exécutif.