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Du barrage au dessalement : la nouvelle stratégie hydrique du Maroc
Au Maroc, l'eau a toujours été un enjeu central, en particulier dans les régions du sud de la Méditerranée, qui subissent régulièrement des périodes de sécheresse. Traditionnellement, la politique du pays reposait principalement sur la construction de barrages pour gérer les ressources en eau. Cependant, avec l'augmentation de la population et le développement industriel, la demande en eau a fortement augmenté. Pour répondre à cette demande croissante, le Maroc s'est tourné vers le dessalement de l'eau de mer, une source d'eau renouvelable.
Le pays a inauguré la première station de dessalement d'Afrique à Agadir il y a deux ans. Cette installation produit actuellement 275 000 mètres cubes d'eau potable et d'irrigation par jour, avec un objectif d'atteindre 400 000 mètres cubes par jour après son expansion.
Azura, un groupe agroalimentaire, utilise exclusivement de l'eau dessalée pour irriguer ses 800 hectares de cultures à Agadir et prévoit de faire de même à Dakhla d'ici 2025, lorsque la nouvelle usine de dessalement sera opérationnelle. Bien que le coût de l'eau dessalée soit plus élevé que celui de l'eau provenant des barrages, Azura a choisi cette solution pour garantir une irrigation durable et rationnelle. Le groupe explore également d'autres techniques, telles que le dessalement local, pour optimiser l'utilisation de l'eau.