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Énergies renouvelables : un levier décisif pour l’avenir industriel du Maroc
L’accès à une énergie verte abondante représente aujourd’hui l’un des atouts majeurs pour redessiner le futur industriel du Royaume. C’est le message fort porté par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, lors d’une conférence organisée jeudi par l’Université Internationale Averroès de Casablanca, sous le thème : « Métiers d’avenir et opportunités d’investissement face aux nouvelles stratégies industrielles et commerciales ».
Devant un parterre d’universitaires, d’industriels et d’étudiants, le ministre a insisté sur la valeur stratégique des énergies renouvelables (EnR) pour le Maroc. « Le Royaume dispose aujourd’hui d’une opportunité inédite : celle d’accéder à une énergie propre, abondante et à faible coût, capable non seulement de satisfaire les besoins nationaux, mais aussi d’attirer des investissements étrangers massifs », a-t-il affirmé.
Une attractivité renforcée par la stabilité et les compétences locales
Outre l’avantage énergétique, M. Mezzour a rappelé que la stabilité politique, fiscale et financière du Maroc constitue un socle solide pour séduire les investisseurs. Il a également salué la qualité des ressources humaines marocaines, soulignant que les talents formés localement s’illustrent déjà à tous les niveaux de l’industrie, de la production à la gestion de projets technologiques.
Cependant, le ministre a également mis en garde contre les mutations du marché de l’emploi, marquées par une évolution des attentes des jeunes générations et une désaffection croissante envers certains métiers traditionnels. « Les jeunes sont mieux formés, plus exigeants, et cherchent désormais à s’épanouir dans des carrières à forte valeur ajoutée », a-t-il observé.
L’intelligence artificielle, défi ou opportunité ?
Autre axe majeur de son intervention : l’impact croissant de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers de demain. S’interrogeant sur la place de l’humain dans ce nouvel environnement technologique, le ministre s’est néanmoins montré confiant quant à la capacité du Maroc à relever ces défis, notamment grâce à l’accès à une énergie verte abondante qui pourrait également résoudre des problèmes structurels, comme la rareté de l’eau ou la dépendance aux devises pour l’approvisionnement énergétique.
Université et industrie : un tandem stratégique
De son côté, Rachid Chakib, directeur des Affaires Académiques, de la Recherche et de l’Innovation à l’Université Internationale Averroès (UIA), a souligné l’importance de l’enseignement supérieur dans le soutien aux stratégies industrielles nationales. « Notre mission est de former les compétences, stimuler l’innovation et produire une recherche appliquée utile à l’entreprise », a-t-il précisé.
L'UIA s’inscrit ainsi dans une dynamique d’adaptation à l’évolution des besoins du marché, notamment en matière de métiers d’avenir liés aux nouvelles technologies, à l’environnement ou encore à la transition énergétique. Cette collaboration entre les sphères académique et industrielle est jugée essentielle pour garantir la réussite des politiques publiques en matière de développement économique.
Le Maroc, une puissance industrielle montante
Cette rencontre s’est tenue dans un contexte favorable pour l’industrie marocaine, alors que le pays confirme sa place sur la scène africaine et internationale, notamment dans l’automobile, l’aéronautique, les énergies vertes et l’outsourcing. Le ministre a rappelé que cette progression s’inscrit dans la continuité des stratégies ambitieuses engagées depuis le Plan Émergence en 2005, poursuivies avec le Plan d’Accélération Industrielle, et aujourd’hui consolidées par l’industrialisation verte.
L’abondance énergétique, associée à une vision stratégique et à un capital humain solide, place donc le Maroc en position de force pour relever les défis de demain et se positionner comme un hub industriel durable et compétitif.