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États-Unis : rupture avec l’OMS sur les pandémies
Les États-Unis ont officiellement rejeté les amendements apportés en 2024 au Règlement sanitaire international (RSI) par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), invoquant la préservation de leur souveraineté nationale. Cette décision, annoncée vendredi par l’administration du président Donald Trump, marque une rupture nette avec la dynamique internationale engagée après les leçons tirées de la crise du Covid-19.
Adoptés par les pays membres de l’OMS pour renforcer la réponse collective aux futures urgences sanitaires, ces amendements visaient à introduire de nouvelles notions comme celle « d’urgence pandémique » et à promouvoir davantage de solidarité et d’équité dans la gestion des pandémies. Toutefois, pour Washington, ils représentent une atteinte inacceptable à son autonomie en matière de santé publique.
« Ces amendements risquent d’entraver indûment notre droit souverain à élaborer notre politique sanitaire », ont affirmé le ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr, et le secrétaire d’État, Marco Rubio, dans un communiqué conjoint. Ils dénoncent également un risque pour les libertés fondamentales : « Nous ne tolérerons aucune politique internationale qui porte atteinte à la liberté d’expression, à la vie privée ou aux libertés individuelles des Américains ».
Dès son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’OMS. Une mesure symbolique mais juridiquement complexe, puisque les amendements adoptés restent théoriquement contraignants pour les pays signataires du RSI, un cadre établi pour coordonner les réponses aux menaces sanitaires mondiales.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé ses regrets face à cette décision unilatérale. Il a rappelé que les textes amendés « respectent clairement la souveraineté des États membres » et a insisté sur le fait que l’OMS ne peut imposer ni confinements ni autres restrictions.
Sous la présidence de Joe Biden, les États-Unis avaient pourtant pris part aux négociations en 2024, mais les discussions s’étaient enlisées autour des questions de propriété intellectuelle sur les vaccins. À l’époque, Antony Blinken, alors secrétaire d’État, avait salué les avancées des amendements en les qualifiant de nécessaires.
Aujourd’hui, l’administration Trump justifie son retrait en dénonçant également l’influence supposée de certains États sur l’OMS, notamment la Chine, pointant du doigt des risques de censure et de manipulations politiques lors des crises sanitaires.
Cette position américaine pourrait compliquer davantage les efforts de coordination internationale face aux prochaines pandémies. En mai 2025, un accord mondial de lutte contre les pandémies a été conclu sans la participation de Washington, illustrant le fossé croissant entre les priorités nationales américaines et les mécanismes multilatéraux de santé publique.