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Exportations numériques : une croissance solide au premier semestre 2025
Le secteur marocain de l’économie numérique et de l’externalisation des services poursuit sa trajectoire ascendante. Selon des données publiées conjointement par l’Office des Changes et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, les exportations ont atteint 13,4 milliards de dirhams à fin juin 2025, en hausse de 3,5 % par rapport à la même période de 2024 (12,9 Mds DH).
Cette progression marque une reprise nette après une année 2024 relativement stable, où le total des exportations s’était établi à 26,2 milliards de dirhams, soit une quasi-stagnation (+0,2 %) par rapport à 2023.
L’ITO et la relation client en tête
En 2024, l’externalisation des services informatiques (ITO) représentait 40,3 % des exportations du secteur (10,6 Mds DH), suivie par la gestion de la relation client (CRM) avec 37,4 % (9,8 Mds DH).
Les autres segments, l’ingénierie (ESO) et les processus d’affaires (BPO), comptaient respectivement pour 13,2 % et 8,9 %, tandis que les processus de connaissance (KPO) restaient marginaux (0,2 %).
Sur le premier semestre 2025, la hiérarchie reste inchangée : l’ITO conserve la première place (5,25 Mds DH), devant le CRM (4,19 Mds DH).
Mais c’est le secteur de l’ingénierie (ESO) qui se distingue, ses recettes ayant bondi à 2,58 Mds DH — soit déjà près de 75 % du total réalisé sur toute l’année 2024.
Un secteur au cœur de « Digital Morocco 2030 »
Ces performances s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le Maroc pour renforcer son positionnement comme hub numérique régional.
L’Office des Changes et le ministère de tutelle travaillent actuellement à moderniser les indicateurs de mesure du secteur, afin de mieux suivre son évolution et d’en valoriser le poids dans la balance économique nationale.
Cette dynamique rejoint les objectifs de la stratégie « Digital Morocco 2030 », qui vise à faire du numérique un moteur de croissance, de création d’emplois qualifiés et de montée en valeur ajoutée.
En dépit d’un contexte international concurrentiel, le Maroc confirme la solidité et la résilience de son écosystème digital, devenu l’un des piliers de la diversification économique du Royaume.