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Fès-Meknès : l’artisanat marocain renaît sous l’impulsion royale
Dans la région de Fès-Meknès, berceau historique des métiers traditionnels marocains, l’artisanat bénéficie aujourd’hui d’un nouvel élan grâce à une série de projets structurants impulsés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Portés par une vision qui allie préservation du patrimoine, valorisation de l’humain et développement économique, ces projets ont profondément transformé le visage du secteur dans la région.
Le pôle artisanal d’Ain Nokbi, à Fès, illustre parfaitement cette dynamique. Regroupant quelque 250 ateliers spécialisés dans la dinanderie, répartis dans quatre foundouks, ce projet a permis de réorganiser un secteur autrefois dispersé, souvent exercé dans des conditions précaires. Outre l’amélioration des conditions de travail, ce chantier royal a contribué à préserver l’environnement en délocalisant les activités polluantes hors de la médina.
Préserver l’authenticité et relancer l’économie
Ce renouveau s’inscrit dans la droite ligne du message royal prononcé en 2008 à l’occasion du 1.200e anniversaire de la fondation de Fès. Le Souverain y soulignait la nécessité de renforcer la vocation de la ville comme source de créativité artistique et artisanale, et comme destination culturelle et spirituelle de premier plan.
Autre réalisation phare : la zone d’activités artisanales de Benjelik, située à la périphérie de Fès sur une superficie de 27 hectares. Ce site regroupe des centaines d’artisans spécialisés dans le zellige et la poterie, des métiers emblématiques du patrimoine marocain. Le projet a non seulement permis de structurer ces filières, mais a aussi dopé les performances économiques : la région représente désormais 36 % des exportations nationales du secteur de l’artisanat.
Des chiffres révélateurs d’une dynamique soutenue
Avec quelque 144.000 artisans, soit 12 % du total national, la région Fès-Meknès génère à elle seule un chiffre d’affaires de 10,6 milliards de dirhams, équivalant à 11 % du chiffre d’affaires global du secteur. Ce développement a eu un impact direct sur les revenus des artisans et sur l’emploi local, avec plus de 2.700 postes directs et 1.500 indirects dans la seule filière du zellige.
La parole aux maîtres-artisans
Abdelouahed Massoud, maître-artisan installé à Benjelik, salue les avancées accomplies grâce à la sollicitude royale. « Le zellige beldi a gagné en notoriété à l’international, et nos conditions de travail se sont nettement améliorées », déclare-t-il, en soulignant l’importance de préserver la qualité et l’authenticité du produit.
Pour Moutamani, membre d’une association d’artisans, l’enjeu est aussi culturel. Face aux tentatives d’appropriation de cet art par d’autres pays, il insiste sur l’importance de défendre ce savoir-faire ancestral. « La zone de Benjelik est un symbole fort de l’engagement du Royaume pour la préservation de notre patrimoine immatériel », affirme-t-il.
Un avenir prometteur pour l’artisanat marocain
Les projets de Ain Nokbi et de Benjelik ne sont pas de simples infrastructures : ils incarnent une stratégie globale de valorisation de l’artisanat comme levier de développement, de cohésion sociale et de rayonnement culturel. À travers eux, le Maroc affirme sa volonté de conjuguer tradition et modernité, dans le respect de ses racines et avec l’ambition de faire de ses métiers d’art un moteur économique durable.
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