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Flambée des prix du poulet au Maroc : les raisons d'une hausse soudaine
Les consommateurs marocains ont récemment constaté une hausse marquée des prix du poulet sur les marchés nationaux. En seulement quelques jours, le prix du kilo est passé de 17 dirhams à une fourchette comprise entre 23 et 25 dirhams, suscitant de vives inquiétudes. Cette flambée des prix soulève de nombreuses questions, notamment sur les facteurs qui en sont à l’origine et sur la durée de cette augmentation.
Selon Abderrahmane Riyadi, secrétaire général de l’Association nationale des producteurs de viandes de volaille (APV), cette hausse des prix s’explique principalement par la canicule qui a frappé le pays. « Les températures extrêmes ont un impact direct sur les élevages de volaille, réduisant leur productivité et augmentant ainsi les coûts pour les éleveurs », explique-t-il. En effet, les conditions climatiques défavorables peuvent entraîner une mortalité accrue des volailles, une baisse de leur croissance, et donc une diminution de l’offre sur le marché.
Mais ce n’est pas le seul facteur en jeu. Riyadi souligne également l’augmentation des coûts des matières premières nécessaires à la production des aliments pour volailles. Le prix de ces matières premières a connu une hausse significative, ce qui se répercute inévitablement sur le prix final du poulet. « En outre, le prix unitaire du poussin a grimpé de 75%, passant de 4 dirhams à 7 dirhams », ajoute-t-il, ce qui alourdit encore davantage la facture pour les éleveurs.
Malgré cette situation préoccupante, Abderrahmane Riyadi reste optimiste quant à une possible stabilisation des prix dans les prochains jours. Il mise sur une amélioration des conditions climatiques, ce qui permettrait aux élevages de retrouver un niveau de productivité normal. Toutefois, il tempère cet optimisme en rappelant que cette prévision dépend largement de l’absence de nouvelles vagues de chaleur qui pourraient à nouveau perturber les élevages.
En conclusion, la hausse des prix du poulet au Maroc résulte d’un ensemble de facteurs, principalement climatiques et économiques. Les consommateurs devront peut-être s’armer de patience, en attendant une éventuelle normalisation des prix, qui reste cependant incertaine tant que les conditions météorologiques ne s’amélioreront pas durablement.