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Fouzi Lekjaa défend les choix budgétaires et sociaux du gouvernement
Lors de son passage devant la Commission des finances de la Chambre des conseillers, Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, a répondu aux critiques visant les politiques sociales, le système de santé et les investissements prévus dans le cadre du Budget 2026.
Un système de santé marqué par des décennies de retard
Le ministre a rappelé que les difficultés du secteur de la santé sont le résultat de plus de 20 à 30 ans de déséquilibres. Pour y remédier, de nouvelles facultés de médecine ont été ouvertes dans plusieurs régions, et d’autres sont attendues à Guelmim et Errachidia.
Soutien social : un dispositif en amélioration
Lekjaa a défendu la réforme du soutien direct, déjà financé à hauteur de 35 milliards de dirhams, malgré les erreurs d’attribution observées. Selon lui, ces imperfections sont normales lors d’un dispositif touchant des millions de personnes. Il rappelle également que l’État continue de subventionner des secteurs essentiels, comme le gaz butane, dont la compensation coûte entre 14 et 17 milliards de dirhams par an.
Dialogue social et projets structurants
Le dialogue social représente, selon le ministre, une charge de 48 milliards de dirhams depuis le début du mandat. Concernant les grands projets d’infrastructures, Lekjaa insiste qu’ils sont indispensables, indépendamment du Mondial 2030 : modernisation du transport, renforcement du réseau ferroviaire, amélioration des aéroports…
Une situation budgétaire jugée solide
Fouzi Lekjaa conclut en affirmant que la situation budgétaire du Maroc est aujourd’hui « plus confortable », permettant de poursuivre les réformes sociales et les investissements stratégiques au service de l’intérêt général.