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Gaza : enquête française pour complicité de génocide
En mai 2025, une information judiciaire a été ouverte en France pour complicité de génocide et de crimes contre l’humanité, marquant une première dans le traitement judiciaire des événements liés à Gaza. Cette enquête vise des individus de nationalité franco-israélienne suspectés d’avoir pris part, entre janvier et mai 2024, à des actions visant à bloquer l’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza.
L’ouverture de cette procédure fait suite à une plainte déposée en novembre 2024 à Paris par l’Union juive française pour la paix (UFJP), accompagnée d’une victime franco-palestinienne. Ces plaignants dénoncent une organisation et une participation actives à des blocages physiques aux points de passage frontaliers entre Israël et Gaza, notamment aux postes de Nitzana et de Kerem Shalom, contrôlés par l’armée israélienne. Selon eux, ces actions ont empêché le passage de convois humanitaires essentiels pour la population gazaouie, aggravant la crise humanitaire déjà dramatique dans cette région.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a pris en charge cette enquête, avec un réquisitoire introductif daté du 21 mai 2025. Celui-ci vise au moins une association ainsi que deux personnes physiques suspectées d’avoir joué un rôle direct dans ces blocages. Les faits en question s’inscrivent dans un contexte de tensions exacerbées, où l’aide humanitaire constitue souvent un enjeu politique majeur.
Cette instruction judiciaire représente une avancée notable dans la reconnaissance des responsabilités possibles d’acteurs étrangers dans le cadre de conflits et crises humanitaires. Elle pose également la question de la responsabilité pénale des personnes impliquées dans des actes pouvant constituer des crimes internationaux, tels que la complicité de génocide ou de crimes contre l’humanité.
Si la procédure est encore à ses débuts, elle témoigne d’une vigilance accrue des autorités françaises quant aux implications des actions menées sur des théâtres d’opérations sensibles à l’échelle mondiale. Cette démarche judiciaire pourrait ouvrir la voie à d’autres investigations similaires, contribuant à une plus grande accountability dans les conflits contemporains.