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Gaza : la faim menace un tiers de la population
Dans un nouveau signal d’alarme lancé vendredi 25 juillet, le Programme alimentaire mondial (PAM) a dénoncé une crise humanitaire d’une gravité extrême dans la bande de Gaza. Selon l’agence onusienne, près d’un tiers de la population gazaouie, soit environ 700 000 personnes, ne mange pas pendant plusieurs jours, une situation qualifiée de « désespoir sans précédent ».
« La crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux critiques. Près d’une personne sur trois ne mange pas depuis plusieurs jours. La malnutrition s’aggrave rapidement, avec 90 000 femmes et enfants ayant besoin d’un traitement nutritionnel urgent », a précisé le PAM dans un communiqué relayé par l’AFP.
Cette alerte intervient alors que le territoire palestinien subit, depuis mars dernier, un blocus quasi total imposé par Israël. Bien que légèrement assoupli fin mai, ce blocus continue de bloquer l’acheminement de denrées alimentaires, de médicaments et de carburant. Les prix des produits de base ont explosé, rendant l’accès à la nourriture quasi impossible pour une large partie de la population.
L’organisme onusien prévoit un scénario encore plus sombre : jusqu’à 470 000 Gazaouis pourraient être confrontés à une famine catastrophique entre mai et septembre si l’aide humanitaire ne parvient pas à être intensifiée de toute urgence.
Les ONG tirent également la sonnette d’alarme. Médecins sans frontières (MSF) a révélé qu’un quart des enfants de six mois à cinq ans, ainsi que des femmes enceintes et allaitantes, examinés récemment dans ses cliniques à Gaza, souffrent de malnutrition. L’organisation dénonce l’« utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre ».
Alors que les regards de la communauté internationale restent fixés sur les combats et les négociations diplomatiques, la situation humanitaire, elle, se détériore de jour en jour. Pour le PAM, il est impératif que l’aide alimentaire soit pleinement autorisée et sécurisée pour atteindre les civils, seul rempart aujourd’hui contre une catastrophe annoncée.
La bande de Gaza, déjà éprouvée par des années de conflits, de blocus et d’instabilité, risque de plonger dans une famine généralisée si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement.