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Gaza sous tension : Londres, Ottawa et Paris menacent Israël de sanctions
Face à l’intensification des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza et à la persistance du blocus humanitaire, les dirigeants du Royaume-Uni, du Canada et de la France ont haussé le ton lundi 19 mai 2025. Dans une déclaration conjointe, ils ont menacé Israël de sanctions ciblées si les restrictions d’aide n’étaient pas levées et si l’offensive armée ne cessait pas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé, plus tôt dans la journée, que son pays comptait « prendre le contrôle total » de Gaza. Une annonce qui a ravivé les inquiétudes de la communauté internationale, alors que des experts humanitaires alertent sur une famine imminente dans l’enclave palestinienne.
Dans leur communiqué, Londres, Paris et Ottawa ont dénoncé le refus d’Israël d’autoriser l’acheminement de l’aide humanitaire. « Le blocage de l’accès aux soins, à la nourriture et au carburant constitue une violation grave du droit international humanitaire », peut-on lire. Les trois capitales ont également réaffirmé leur opposition à toute extension des colonies israéliennes en Cisjordanie et n’ont pas exclu des sanctions en cas de poursuite de cette politique.
La réaction du gouvernement israélien ne s’est pas fait attendre. Benjamin Netanyahu a accusé les trois pays de « récompenser » les actes commis par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre 2023, qualifiée de « génocidaire » par le Premier ministre. Il a martelé que son gouvernement continuerait « par des moyens justes jusqu’à la victoire totale », exigeant la libération des otages encore détenus et le désarmement complet du Hamas.
Depuis mars, Israël maintient un blocus strict sur Gaza, bloquant l'entrée de biens essentiels pour exercer une pression sur le mouvement islamiste. Cette stratégie a plongé la population dans une crise humanitaire sans précédent. Selon les autorités sanitaires locales, plus de 53 000 personnes ont été tuées, en majorité des civils, et la quasi-totalité des habitants a été déplacée.
La déclaration des trois puissances occidentales marque un tournant dans leur position. « Nous avons toujours défendu le droit d’Israël à se protéger, mais cette escalade est disproportionnée », ont affirmé les dirigeants. Ils soutiennent les efforts menés par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar pour instaurer un cessez-le-feu immédiat, tout en réitérant leur engagement envers une solution à deux États, incluant la reconnaissance d’un État palestinien.
Le Hamas, de son côté, a salué cette prise de position comme « un pas important vers le rétablissement du droit international ».
Alors que les tensions ne cessent de croître, la pression diplomatique sur Israël s’intensifie. Reste à savoir si cette menace de sanctions suffira à infléchir la stratégie militaire du gouvernement Netanyahu.