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Hezbollah face aux pressions : "La menace ne nous fera pas capituler"
À l'occasion de la commémoration de l'Achoura, célébrée dimanche dans la banlieue sud de Beyrouth, le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a prononcé un discours ferme devant une foule de partisans. "La menace ne nous fera pas capituler", a-t-il martelé, rejetant toute injonction internationale à déposer les armes.
Cette déclaration survient à la veille de la visite à Beyrouth de l’émissaire américain Tom Barrack, porteur d’une demande officielle des États-Unis pour que le Hezbollah désarme d’ici la fin de l’année. Une exigence qui s’inscrit dans une volonté plus large de stabiliser le Liban et de réduire l’influence iranienne dans la région.
Mais pour Naïm Qassem, qui a pris la relève du leader historique Hassan Nasrallah, tué lors d’une frappe israélienne en septembre dernier, les conditions d’une telle discussion ne sont pas réunies. Il pose des préalables clairs : retrait israélien total du sud du Liban, fin des attaques aériennes, libération des prisonniers libanais, et lancement des travaux de reconstruction dans les zones sinistrées par la guerre. "Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons discuter de stratégie de défense nationale", a-t-il précisé, laissant entendre que le Hezbollah pourrait participer à un dialogue sur l'avenir sécuritaire du Liban, sans pour autant renoncer à son arsenal.
Depuis la fin des combats en novembre, qui ont duré plus d’un an et culminé avec deux mois d’affrontements directs, un cessez-le-feu est officiellement en vigueur. Pourtant, les frappes israéliennes se poursuivent sporadiquement, l’État hébreu justifiant ses actions par la nécessité de contenir la menace que représente, selon lui, le Hezbollah pro-iranien.
Israël, de son côté, maintient toujours cinq positions militaires au sud du Liban, bien qu’un retrait complet ait été initialement prévu. Une situation qui alimente l’exaspération de la population libanaise et complique la reprise du dialogue national.
Face à ces tensions, le discours de Qassem sonne comme un message de défi adressé à Tel-Aviv et à Washington, mais aussi comme une tentative de rassurer la base populaire du mouvement chiite, à l’heure où son image est fragilisée par les pertes humaines, les destructions et les critiques internationales.