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Israël à nouveau exclu des passeports bangladais
Le Bangladesh a officiellement réintroduit sur ses passeports la mention « valable pour tous les pays sauf Israël », réaffirmant ainsi son refus de reconnaître l’État hébreu. Cette décision, annoncée par les autorités locales, remet en vigueur une mesure abandonnée en 2021, sans pour autant marquer un changement fondamental dans la politique étrangère du pays.
Pendant des décennies, les passeports bangladais portaient cette mention restrictive. Sa suppression il y a trois ans sous le gouvernement de Sheikh Hasina avait été perçue, à tort selon le pouvoir, comme un geste d’ouverture diplomatique. Les responsables avaient toutefois tenu à préciser à l’époque que la position officielle du Bangladesh restait inchangée : aucune relation ne serait établie avec Israël.
Le retour de cette phrase a été confirmé par Nilima Afroze, secrétaire adjointe au ministère de l’Intérieur, à l’agence de presse nationale BSS. Elle a indiqué qu’une directive a été envoyée au département de l’Immigration et des passeports, afin que le changement soit mis en œuvre sans délai.
Cette décision intervient dans un climat régional et international tendu. Samedi, près de 100.000 personnes se sont rassemblées à Dacca, la capitale, pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza. Ce rassemblement de masse reflète une profonde solidarité populaire avec la cause palestinienne, dans un contexte marqué par les bombardements israéliens qui ont repris en mars après deux mois de trêve.
Le gouvernement bangladais, en rétablissant cette mention symbolique, cherche à renforcer son alignement avec l’opinion publique et à réaffirmer sa politique étrangère fidèle à ses convictions historiques. Pour un pays à majorité musulmane, l'interdiction de voyager en Israël est aussi un marqueur identitaire fort.
Israël, de son côté, continue son offensive militaire dans la bande de Gaza, affirmant que la pression armée est nécessaire pour libérer les otages enlevés lors des attaques du 7 octobre 2023. Cette guerre, dénoncée par de nombreuses voix internationales, a provoqué une crise humanitaire qualifiée de catastrophique par les Nations unies.
Dans ce contexte, la décision du Bangladesh, bien que purement administrative, prend une dimension hautement politique. Elle illustre comment les tensions au Moyen-Orient continuent de produire des répercussions bien au-delà de la région, alimentant des gestes symboliques dans des pays aussi éloignés que le Bangladesh.