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L’Iran appelle l’Union Européenne à condamner l’attaque israélienne
Au lendemain de l’offensive israélienne contre plusieurs sites stratégiques en Iran, Téhéran intensifie ses démarches diplomatiques. Vendredi, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a exhorté l’Union européenne à condamner « clairement » ce qu’il qualifie d’« attaque criminelle » menée par Israël.
Lors d’un entretien téléphonique avec le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, Abbas Araghchi a déclaré que « le gouvernement et le peuple iraniens attendent de la communauté internationale, et en particulier de l'Union européenne, qu'elle condamne cette attaque », selon une communication diffusée par le ministère iranien des Affaires étrangères.
Cette requête intervient alors que l’Iran affirme avoir été victime d’une violation flagrante de sa souveraineté, les frappes israéliennes ayant visé des infrastructures militaires et nucléaires dans plusieurs régions, notamment le site d’enrichissement d’uranium de Natanz. Téhéran parle d’un acte de guerre et promet une riposte « stratégique et déterminée ».
De son côté, l’Union européenne a jusqu’à présent maintenu un ton mesuré, appelant à la désescalade et à la retenue maximale. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a déclaré sur le réseau X que « la diplomatie demeure la seule voie viable pour préserver la stabilité régionale ».
Tandis que les grandes capitales européennes s’efforcent de maintenir un équilibre fragile entre soutien à la sécurité d’Israël et défense du droit international, l’appel iranien à une prise de position plus ferme pourrait accentuer les divergences au sein de l’UE.
Le contexte géopolitique reste tendu : les frappes israéliennes ont déclenché une onde de choc dans toute la région, et plusieurs pays — dont la Jordanie et l’Irak — ont déjà exprimé leurs inquiétudes face à une possible extension du conflit. Le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait être saisi dans les prochains jours, alors que la pression monte sur les chancelleries occidentales pour clarifier leurs positions.
L’Union européenne devra désormais trancher entre une ligne de neutralité prudente ou une condamnation plus explicite, dans un conflit qui menace de bouleverser durablement l’équilibre du Moyen-Orient.