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La crise politique italienne pénalise les actions et l'euro
Les Bourses européennes évoluent en baisse lundi à mi-séance, pénalisées par les nouveaux développements dans la crise politique que traverse l’Italie qui pèsent notamment sur la Bourse de Milan et entraînent une vive hausse des rendements des pays périphériques de la zone euro.
À Paris, le CAC 40 recule de 0,27% à 5.527,37 points vers 10h35 GMT, et à Francfort, le Dax cède 0,14%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 abandonne 0,15%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro perd 0,49% et le Stoxx 600 se replie de 0,16%.
La Bourse de Londres est fermée pour le Spring Bank Holiday, tout comme Wall Street qui restera close pour le Memorial Day.
A Milan, le Footsie Mib a d’abord ouvert en hausse avant de repartir à la baisse et de reculer de 1,84%. L’indice italien a chuté jusqu’à plus de 2% avant d’effacer une partie de son repli à l’annonce par le président de la République Sergio Mattarella de demander à l’économiste Carlo Cottarelli, un ancien du Fonds monétaire international (FMI), de diriger un gouvernement de transition.
Giuseppe Conte, choisi par le parti anti-système Mouvement 5 Etoiles (M5S) et la formation d’extrême droite la Ligue comme chef du futur gouvernement, a en effet renoncé dimanche soir à former un gouvernement de coalition après le refus opposé par Sergio Mattarella à la nomination de l’économiste eurosceptique Paolo Savona, 81 ans, à la tête du ministère de l’Economie.
L’idée que l’Italie ne sera pas dirigée par un gouvernement hostile à l’euro explique la réaction initialement positive des marchés. Mais cette nouvelle crise ouvre la voie à l’organisation de nouvelles élections législatives et maintient un degré d’incertitudes élevé.
“La confrontation entre Mattarella et les chefs de file du M5S et de la Ligue, qui ont gagné les élections du 4 mars et ont de façon commune la majorité dans les deux chambres du Parlement, plonge l’Italie dans une crise institutionnelle dont l’issue est inconnue”, observe Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.
S’il devait y avoir de nouvelles élections, le débat pourrait se déplacer de l’immigration à l’euro avec des positions ouvertement plus hostiles, susceptibles de provoquer une confrontation avec l’Union européenne, ajoute-t-il.
Le rendement des obligations d’Etat italiennes à 10 ans, qui avait reculé dans les premiers échanges, a pris jusqu’à 24 points de base, pour atteindre 2,697%, au plus haut depuis octobre 2014, avant de revenir à 2,59%.
L’Espagne connaît d’ailleurs aussi une crise politique, même si de moindre ampleur qu’en Italie, après la condamnation pour corruption du Parti populaire (PP) du Premier ministre Mariano Rajoy qui pourrait conduite à des élections législatives anticipées.
La réaction est toutefois limitée sur la Bourse madrilène, l’Ibex 35 reculant de 0,48%. Le PSI 20 à Lisbonne abandonne 1,23%.
LES BANQUES ITALIENNES CHUTENT
Sur le marché des changes, l’euro a d’abord profité des annonces politiques en Italie avant d’effacer son avance. Il recule légèrement face au dollar à la mi-journée, à 1,1649, à un plus bas depuis novembre dernier.
Cette faiblesse de l’euro reste globalement un soutien aux indices boursiers en Europe, qui ne bénéficient plus en revanche de l’aide issue de la hausse des cours du pétrole.
Le baril de Brent retombe vers 75 dollars, après avoir franchi la semaine dernière les 80 dollars, et le baril de brut léger américain (WTI) revient à 66 dollars contre un pic à plus de 72 dollars.
Ce brusque repli est lié à la perspective d’une hausse de la production de l’Opep : d’après des informations de Reuters, l’Arabie saoudite et la Russie discutent d’une augmentation de la production de pétrole du cartel et de ses partenaires d’environ un million de barils par jour, ce qui reviendrait à assouplir leur accord d’encadrement de l’offre en vigueur depuis janvier 2017.
En Europe, le secteur du pétrole et gaz recule de 0,13%.
Le compartiment de la santé (-0,36%) souffre pour sa part du plongeon du danois Genmab (-18,64%) après l’annonce par son partenaire Johnson & Johnson de l’arrêt d’une étude clinique utilisant son traitement phare contre le cancer.
Source : Reuters