- 17:50Azzedine Ounahi dans le viseur de l’OM : tensions autour d’un départ refusé
- 14:45Al-Hilal souhaite prolonger Yassine Bounou jusqu’en 2027
- 12:45La billetterie de la Coupe du Monde 2026 ouvre le 10 septembre
- 10:00Golf scolaire mondial : le Maroc à l’honneur
- 19:00Youssef El-Arabi, le retour du buteur en Ligue 1 avec le FC Nantes
- 18:16Achraf Hakimi impose sa candidature au Ballon d’or après une saison aboutie
- 16:30Rennes et Wolfsburg se disputent Zakaria El Ouahdi, révélation marocaine de Genk
- 11:00CAN féminine 2024 : le Maroc défie le Mali en quart de finale à Rabat
- 08:13Malaga se retire de la Coupe du monde 2030
Suivez-nous sur Facebook
La trafic de drogue intégré au PIB français
L'argent généré par le trafic de drogue est désormais intégré au calcul du PIB en France.
Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le trafic de drogue dans l'Hexagone représenterait chaque année 2,7 milliards d'euros et 21 000 emplois à plein temps. L'organisme public explique s'être fondé pour définir ce montant sur le dernier rapport de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), lui-même basé sur des enquêtes réalisées auprès des consommateurs.
La prise en compte du trafic de drogue dans le PIB répond à une demande de l'institut Eurostat, qui avait demandé en 2013 aux Etats membres d'intégrer le trafic de drogue et la prostitution dans leurs statistiques nationales. L'objectif était d'harmoniser les données fournies par les pays européens, ces activités étant considérées comme légales dans certains Etats, à l'image des Pays-bas, ce qui gonfle leur PIB, et illégales dans d'autres.
Suite à cette demande, la plupart des pays européens ont décidé d'intégrer ces nouvelles normes comptables. Cette opération s'est traduite par des révisions sensiblement à la hausse du PIB chez certains Etats membres.
Jusqu'à présent, l'Insee s'était refusé à intégrer le trafic de drogue dans le calcul de la croissance, estimant que les consommateurs, du fait de leur dépendance, n'étaient pas libres de consommer ou non des stupéfiants. Un argument désormais présenté comme caduc. "Le même raisonnement pourrait être appliqué à d'autres produits", comme le tabac et les jeux d'argent, "dont la consommation est légale et bien retracée dans les comptes nationaux", concède l'Insee.
L'organisme public continue en revanche de considérer comme non-pertinente la prise en compte de la prostitution dans le produit intérieur brut français. "Ces situations s'apparentent davantage à une forme d'esclavage sexuel qu'à l'exercice librement consenti d'une activité professionnelle", justifie-t-il.
Le PIB, indicateur controversé, mesure chaque année la richesse produite par un pays.
Agences : AFP