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Laâyoune : un centre TLScontact pour les visas dès mai

Jeudi 17 Avril 2025 - 13:53

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À partir de mai 2025, les habitants des provinces du Sud du Maroc, notamment ceux de Laâyoune, n’auront plus besoin de se déplacer sur de longues distances pour déposer une demande de visa Schengen pour la France. Un nouveau centre TLScontact, dédié à la réception des dossiers de demande de visa, sera inauguré dans la ville de Laâyoune, marquant ainsi une avancée notable dans la facilitation des démarches consulaires.

Cette annonce a été faite le mercredi 16 avril 2025 par l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, lors de l’inauguration des nouveaux locaux de TLScontact à Casablanca. Le diplomate a souligné la volonté de la France d’assurer une égalité d’accès aux services consulaires pour l’ensemble des citoyens marocains, qu’ils résident à Rabat, Agadir, Dakhla ou Laâyoune.

« Nous mettons tout en œuvre pour que les habitants du Sud puissent bénéficier des mêmes services que ceux d’autres grandes villes marocaines. Dès le mois prochain, ce sera une réalité », a déclaré M. Lecourtier.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de rapprochement diplomatique renforcé entre la France et le Maroc. Elle intervient également après le message adressé par le président Emmanuel Macron au Roi Mohammed VI, en juillet 2024, dans lequel il exprimait le soutien de la France au plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara.

Depuis ce geste politique fort, plusieurs figures majeures de la scène politique française se sont rendues dans les provinces du Sud : l’ambassadeur Lecourtier en février, la ministre de la Culture Rachida Dati, ainsi que le président du Sénat, Gérard Larcher. Ces visites traduisent une volonté claire de Paris d’approfondir ses liens avec ces régions du Royaume, tant sur le plan politique qu’administratif.

L’ouverture du centre TLScontact à Laâyoune est ainsi perçue comme un geste concret d’ouverture, de respect de la territorialité et de modernisation des services consulaires. Elle devrait soulager de nombreux habitants du Sud marocain, jusque-là contraints de parcourir de longues distances pour accéder à ces services.