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Le domaine privé de l’État marocain bondit de 30 % en 2024
Le Maroc connaît une avancée notable dans la gestion et la valorisation de son patrimoine foncier. En 2024, le domaine privé de l’État (DPE) a enregistré une progression impressionnante de près de 30 %, atteignant une superficie totale de 5.471.635 hectares, selon les derniers chiffres publiés par la Direction des domaines de l’État (DDE), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
Cette expansion reflète une stratégie de structuration foncière soutenue, notamment dans les régions du Sud, où la dynamique s’est accélérée, particulièrement à Dakhla-Oued Eddahab, Laâyoune-Sakia El Hamra, et Guelmim-Oued Noun. Le DPE reste majoritairement implanté en milieu rural (90 %), avec une présence plus modeste dans les zones suburbaines (7 %) et urbaines (3 %).
Une immatriculation foncière en pleine accélération
La régularisation juridique de ce patrimoine avance à grands pas. À ce jour, 54,6 % du DPE a été immatriculé en partenariat avec l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Quelque 45,2 % sont en cours de traitement, tandis que seulement 0,2 % du patrimoine reste non immatriculé — une fraction composée principalement de terrains aux situations juridiques complexes, comme ceux situés dans les médinas ou douars.
Le dépôt massif de nouvelles réquisitions a également marqué l’année : 1.357.227 hectares, soit une hausse de 252 % par rapport à 2023, ont été soumis à immatriculation. Sur cette superficie, 598.053 hectares ont déjà obtenu leurs titres fonciers.
Un levier stratégique pour le développement régional
L’accroissement du DPE dans les régions du Sud s’inscrit dans une logique de mise en valeur des ressources territoriales et d’accompagnement des projets de développement régional. Ces opérations foncières permettent de sécuriser juridiquement les terrains, d’encourager l’investissement public et privé, et de faciliter les aménagements dans des zones à fort potentiel économique et social.
Avec cette progression, le Maroc renforce non seulement la traçabilité de son patrimoine foncier, mais pose également les bases d’une gouvernance territoriale plus efficace. Une avancée qui s’annonce déterminante pour accompagner les chantiers structurants à venir.