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Le pétrole repart à la hausse sur fond de tensions Russie-USA
Les prix du pétrole ont rebondi ce vendredi sur les marchés mondiaux, stimulés par les déclarations du président américain Donald Trump laissant présager de nouvelles sanctions contre la Russie. Une annonce qui ravive les tensions géopolitiques au moment où l’offre mondiale est déjà soumise à de nombreuses incertitudes.
Le Brent de la mer du Nord a enregistré une hausse de 44 cents pour atteindre 69,08 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) progressait de 52 cents à 67,09 dollars. Cette reprise intervient après une chute de plus de 2 % observée jeudi, alimentée par les craintes liées aux politiques tarifaires de Washington.
Selon les analystes d’ING, « le marché reste très sensible aux annonces de Trump, surtout lorsqu’elles concernent la Russie, acteur clé dans l’approvisionnement mondial en énergie. » Le président américain a exprimé sa frustration à l’égard de Vladimir Poutine, notamment sur le dossier ukrainien et les récentes intensifications des bombardements russes. Une déclaration majeure est attendue lundi, ce qui maintient les marchés en alerte.
Mais si la perspective de sanctions contre Moscou fait grimper les prix, d'autres facteurs viennent tempérer cette dynamique. En tête : l’accord de l’OPEP+ conclu récemment, qui prévoit une augmentation de la production de 548 000 barils par jour dès août. Cette initiative vise à répondre à une demande en hausse, mais risque de créer un excédent de l’offre, notamment au quatrième trimestre, selon les experts.
Autre élément influent : les tensions en mer Rouge, où les attaques des Houthis contre des navires commerciaux continuent de perturber les chaînes logistiques. En parallèle, la demande asiatique, notamment chinoise, montre des signes de reprise : l’Arabie saoudite prévoit d’exporter vers Pékin quelque 51 millions de barils en août, un volume inédit depuis plus de deux ans.
Cependant, les perspectives à moyen terme restent nuancées. Le dernier rapport World Oil Outlook 2025 de l’OPEP révise à la baisse les prévisions de la demande mondiale entre 2026 et 2029. En cause : un ralentissement structurel de la consommation chinoise et des mutations énergétiques en cours.
Entre incertitudes géopolitiques, stratégies de production et réalignements économiques, le marché pétrolier évolue ainsi sur une ligne de crête. Si les tensions actuelles profitent aux prix à court terme, les fondamentaux restent fragiles, avec en toile de fond une transition énergétique mondiale de plus en plus pressante.