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Les États-Unis approuvent la vente de 600 missiles Stinger au Maroc
L’administration américaine a donné son feu vert, mardi, à la vente de 600 missiles sol-air portables Stinger au Maroc, pour un montant estimé à 825 millions de dollars, soit environ 730 millions d’euros. Cette transaction, d’une ampleur stratégique, marque une nouvelle étape dans le renforcement des capacités de défense du Royaume.
Déjà approuvée par le Département d’État, l’opération a été notifiée au Congrès par l’Agence américaine de coopération en matière de défense et de sécurité (DSCA), une étape formelle indispensable à la finalisation de la vente. Ce type d’accord reflète la solidité des liens militaires entre Rabat et Washington, ainsi que leur volonté commune de faire face aux menaces régionales émergentes.
Selon la DSCA, ces équipements sont destinés à soutenir la modernisation des Forces armées royales (FAR) et à renforcer leurs capacités en matière de défense antiaérienne à courte portée. Dans un communiqué, l’agence a précisé que cette acquisition permettra au Maroc de mieux répondre aux menaces actuelles et futures, en diversifiant ses moyens de protection du territoire.
L’arsenal concerné inclut non seulement les missiles Stinger, réputés pour leur efficacité contre les aéronefs à basse altitude, mais également l’équipement associé, la formation et le soutien logistique. L’ensemble contribuera à accroître l’interopérabilité des FAR avec les forces américaines et d’autres armées alliées, un aspect clé dans le cadre des exercices conjoints comme African Lion, organisé chaque année avec l’US Army.
Cette vente s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération militaire entre les deux pays, qui se traduit par une série de partenariats, de manœuvres communes et de transferts technologiques. Pour le Maroc, il s’agit aussi de consolider son rôle de partenaire stratégique de Washington en Afrique du Nord, tout en adaptant son appareil militaire aux nouveaux enjeux de sécurité.
En misant sur la technologie Stinger, le Royaume renforce ses capacités défensives dans un contexte international en constante mutation, où la maîtrise du ciel est plus que jamais un élément déterminant de la souveraineté nationale.