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Les Houthis revendiquent une attaque au missile hypersonique contre Israël

07:25

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Les rebelles houthis du Yémen, appuyés par l’Iran, ont revendiqué mardi une attaque inédite contre Israël, visant l’aéroport Ben Gourion, situé près de Tel-Aviv. L’armée israélienne a indiqué avoir intercepté un missile tiré depuis le territoire yéménite.

Dans un communiqué officiel diffusé par les médias proches des Houthis, le porte-parole militaire du mouvement, Yahya Saree, a annoncé que ses forces avaient « mené une opération contre l’aéroport Ben Gourion à l’aide d’un missile balistique hypersonique ». Il a précisé que cette attaque s’inscrivait dans le cadre de leur soutien à la cause palestinienne.

Les autorités israéliennes ont confirmé l’interception du projectile avant qu’il n’atteigne son objectif. Le système de défense antimissile israélien aurait neutralisé la menace en plein vol, sans faire état de victimes ni de dégâts matériels autour de l’aéroport international, principal hub aérien du pays.

Cette attaque marque une nouvelle escalade dans les tensions régionales. Habituellement concentrés sur le conflit interne au Yémen et sur des frappes contre l’Arabie Saoudite ou les Émirats Arabes Unis, les Houthis élargissent ainsi leur zone d’action en visant directement Israël, un acte rare et symbolique dans la région.

L’armée israélienne n’a pas immédiatement réagi aux menaces des Houthis mais a renforcé la vigilance autour des installations stratégiques, en particulier à Tel-Aviv et dans le sud du pays. Cette attaque survient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les alliances entre groupes armés soutenus par l’Iran inquiètent les chancelleries occidentales.

Des observateurs militaires estiment que l’utilisation d’un missile balistique hypersonique, dont la vitesse et la manœuvrabilité compliquent l’interception, constitue un tournant potentiel dans les capacités offensives des Houthis, traditionnellement équipés d’armements plus rudimentaires.

Pour l’heure, les autorités israéliennes et les alliés occidentaux surveillent de près l’évolution de la situation, craignant une multiplication des attaques par procuration dans la région.