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Les ports marocains, piliers essentiels des échanges extérieurs du Royaume
Les ports marocains jouent un rôle stratégique dans l’économie nationale, assurant près de 95 % des échanges extérieurs du Royaume. C’est ce qu’a affirmé mardi Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers.
Selon M. Baraka, le Maroc dispose de 44 ports, dont 14 sont ouverts au commerce international. Ces infrastructures se distinguent par leur efficacité et leur rentabilité, contribuant à positionner le Royaume à la 20e place mondiale en termes de connectivité maritime.
Le ministre a souligné que le port de Tanger-Med demeure le plus grand d’Afrique, ayant traité plus de 10 millions de conteneurs l’an dernier. Parallèlement, le projet du nouveau port Nador West Med, dont l’exploitation est prévue pour fin 2026, vise à devenir un moteur de développement pour la région de l’Oriental. Cette nouvelle structure intégrera une zone industrielle destinée à attirer des investissements significatifs.
D’autres projets portuaires sont également à l’étude, notamment la création d’un port à Tan-Tan et l’extension de plusieurs infrastructures existantes, comme Tanger-Med, Jorf Lasfar, Tarfaya, Casablanca, Agadir et Jebha. Le ministère mène aussi des travaux de modernisation des ports urbains, tels qu’Al Hoceima, et prévoit la reconversion de certaines zones portuaires, notamment à Tanger ville et à Casablanca, ce dernier ayant accueilli plus de 40 000 passagers au cours des deux derniers mois.
Avec ces initiatives, le Maroc entend renforcer son rôle dans le commerce international et stimuler le développement économique régional, en consolidant ses ports comme véritables moteurs de croissance.