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Macron dans le coeur de la technologie cyberdéfense
Emmanuel Macron se rend ce mercredi à Bruz (Ille-et-Vilaine), coeur de la technologie cyberdéfense française, pour faire le point sur ce domaine stratégique face à des attaques toujours plus complexes et plus nombreuses.
Après avoir assisté aux assises des maires de Bretagne à Saint-Brieuc dans le cadre du “grand débat national”, le chef de l’Etat et chef des armées est attendu dans l’après-midi sur ce site stratégique et hautement sécurisé de la direction générale de l’armement (DGA), à une quinzaine de kilomètres de Rennes.
Au programme de cette visite de deux heures, une démonstration sur la lutte informatique offensive - qui se tiendra à huis clos compte tenu de la sensibilité du sujet - une démonstration des apports de l’intelligence artificielle et une présentation d’un banc de simulation Bedyra pour radars.
Ce sera l’occasion de “faire le constat de ce qui a été fait mais aussi une manière de voir ce qui reste à faire”, souligne-t-on à l’Elysée. “Les menaces en nombre augmentent, se complexifient dans leur mode d’attaque et accélèrent le tempo notamment grâce à l’usage de l’intelligence artificielle qui permet à une attaque d’être menée dans la durée et de chercher de façon automatique des failles pour entrer dans un système”.
Au total, quelque 1.500 personnes travaillent sur le site de Bruz, qui a fêté ses 50 ans l’an dernier - des effectifs en augmentation de 30% depuis 2012 et qui devraient encore être renforcés, selon l’Elysée, à hauteur d’une centaine de recrutements dans le cadre de la mise en oeuvre de la LPM.
Adoptée en juin 2018, la LPM 2019-2025 consacre 1,6 milliard d’euros à la lutte dans l’espace numérique et prévoit 1.500 postes supplémentaires dans ce domaine pour porter à 4.000 le nombre de “cyber-combattants” contre 3.000 aujourd’hui.
L’enjeu est de taille, souligne-t-on à l’Elysée, où l’on rappelle que les armées françaises ont été l’objet de quelque 700 incidents de sécurité en 2018, dont une attaque informatique imputée à “Turla”, un programme malveillant soupçonné d’être développé par une agence gouvernementale russe.
Source : Reuters