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Maroc : le dessalement au cœur d’une souveraineté hydrique durable
Face à la sécheresse et à la baisse des ressources en eau, le Maroc mise sur le dessalement de l’eau de mer pour assurer son avenir hydrique. À Jorf Lasfar, une grande station de dessalement, lancée par le Groupe OCP, est en service depuis 2023. Elle fournit de l’eau potable à Casablanca Sud et à El Jadida, tout en répondant aux besoins des usines industrielles de la région.
Cette unité, construite en moins d’un an grâce à des ingénieurs marocains, utilise la technologie de l’osmose inverse. Elle permet de produire 200 millions de mètres cubes d’eau dessalée chaque année. Une partie de cette eau est destinée aux habitants, et l’autre aux sites industriels du groupe.
Le Maroc ne s’arrête pas là. Un autre grand projet a été lancé en juin 2024 à Lamharza Essahel, près d’El Jadida. Il s’agit de la future station de dessalement de Casablanca, appelée à devenir la plus grande d’Afrique. Ce projet vise à garantir l’approvisionnement en eau de toute la région du Grand Casablanca.
En parallèle, d’autres stations plus petites sont en cours d’installation, surtout dans les zones rurales. La région Casablanca-Settat prévoit d’en construire 28 pour fournir de l’eau potable dans les zones les plus touchées par le manque d’eau.
Le Groupe OCP, à travers sa branche OCP Green Water, travaille aussi à la réutilisation des eaux usées traitées. Plusieurs stations sont déjà actives dans différentes villes du pays, comme Marrakech, Safi ou Fquih Ben Salah. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie globale pour protéger les ressources en eau et faire face aux effets du changement climatique.
Grâce à ces projets, le Maroc montre qu’il est possible de relever le défi de l’eau en combinant innovation, énergie verte et volonté nationale.