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Maroc : Les véhicules diplomatiques ne seront plus au-dessus des lois routières

Hier 17:00
Maroc : Les véhicules diplomatiques ne seront plus au-dessus des lois routières
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Dans une décision sans précédent, le Maroc franchit un nouveau cap dans sa politique de sécurité routière. Désormais, les véhicules diplomatiques, longtemps considérés comme intouchables sur les routes marocaines, seront soumis aux mêmes règles de conduite et sanctions que les autres usagers. L’annonce a été faite par l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), à l’issue de la réunion du comité de veille tenue le mardi 5 juillet 2025 à Rabat.

Cette initiative marque un tournant important dans la lutte contre l’impunité sur les routes. En effet, les véhicules porteurs de plaques diplomatiques seront désormais étroitement surveillés, et tout manquement au code de la route entraînera des sanctions adaptées. Une mesure qui s’inscrit dans le cadre d’un renforcement global des contrôles, notamment durant la période estivale, souvent marquée par une recrudescence des accidents.

Le bilan provisoire des accidents pour le mois de juillet 2025 révèle des données en demi-teinte. Si une amélioration est constatée en milieu non urbain — avec une baisse de 24,8 % des décès et de 16,6 % des victimes —, les chiffres en ville sont alarmants : une augmentation de près de 49 % des décès et de plus de 8 % des accidents. Le contraste est frappant et appelle à une action ciblée.

Face à cette situation, les autorités ont décidé de déployer un arsenal de mesures correctives. Outre la surveillance des véhicules diplomatiques, les voitures immatriculées à l’étranger seront elles aussi soumises à un suivi rigoureux, conformément aux directives du ministère des Affaires étrangères.

Parmi les autres mesures phares figurent l’introduction généralisée de nouveaux appareils de contrôle de vitesse — appelés « speedomètres » —, ainsi que la vérification des caractéristiques techniques des motos. Le port du casque conforme aux normes sera désormais strictement imposé, tandis que les radars fixes prendront en compte toutes les infractions, y compris celles commises par des véhicules étrangers.

En adoptant une approche plus ferme et équitable, le Maroc semble déterminé à éradiquer les comportements à risque sur ses routes, peu importe le statut ou l’origine du conducteur. Cette nouvelle ère de rigueur annonce une volonté claire de mettre la sécurité de tous les citoyens au centre des priorités.



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