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Meta suspend les publicités politiques dans l’Union européenne
À compter d’octobre prochain, Meta mettra fin à la diffusion de toute publicité politique, électorale et sociale sur ses plateformes Facebook, Instagram et Threads dans l’ensemble de l’Union européenne. Cette décision stratégique intervient à la veille de l’entrée en vigueur de nouvelles règles européennes strictes visant à renforcer la transparence des campagnes et à lutter contre les manipulations en ligne.
Dans un communiqué publié vendredi sur son blog officiel, le groupe américain dirigé par Mark Zuckerberg a estimé que le nouveau cadre réglementaire imposé par Bruxelles était « impraticable », évoquant des « défis opérationnels significatifs » et une « incertitude juridique » pour ses plateformes.
Le règlement européen, qui entrera en vigueur le 10 octobre 2025, impose aux géants du numérique de labelliser toutes les publicités à caractère politique, d’en indiquer les sources de financement, et de les relier clairement à un scrutin, un référendum ou une activité législative précise. Il prévoit également l’archivage public de ces contenus dans des bases de données accessibles, tout en restreignant fortement leur ciblage algorithmique.
Meta affirme que ce nouveau système introduit un « niveau intenable de complexité » pour les annonceurs et ses propres infrastructures. L’entreprise redoute aussi de lourdes sanctions financières, les manquements pouvant donner lieu à des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires annuel mondial.
Ce retrait des campagnes publicitaires politiques s’inscrit dans une tendance amorcée par d'autres géants de la tech. Google avait déjà suspendu ce type de contenus dans l’UE dès l’année dernière, invoquant des motifs similaires de complexité réglementaire.
Cependant, Meta précise que cette suspension ne concerne pas les publications organiques : les hommes politiques, candidats et militants pourront toujours partager des messages politiques via leurs comptes, sans recours à la publicité payante. En somme, le débat public ne sera pas muselé, mais il ne pourra plus être amplifié par des moyens sponsorisés.
Cette mesure intervient dans un contexte de refonte globale de l’espace numérique européen, où les institutions communautaires cherchent à sécuriser les élections, protéger la vie privée des citoyens et limiter l’influence étrangère sur les opinions publiques.
Néanmoins, cette initiative de Bruxelles ne fait pas l’unanimité. Elle suscite une opposition marquée, notamment de la part de l’administration Trump aux États-Unis, qui dénonce régulièrement le cadre réglementaire numérique européen comme un frein à la liberté d’expression et à l’innovation.
Alors que les élections européennes de 2026 se profilent, la décision de Meta illustre les tensions croissantes entre les ambitions réglementaires de l’UE et les modèles économiques des géants du numérique.