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Netanyahou propose Donald Trump pour le prix Nobel de la paix
Reçu en grande pompe à la Maison-Blanche par Donald Trump, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé avoir officiellement proposé la candidature du président américain au prix Nobel de la paix. Une scène soigneusement orchestrée, marquée par la remise solennelle d’un document attestant cette démarche, qui intervient en pleine période de tensions géopolitiques au Proche-Orient.
Lors de cette rencontre, Netanyahou a justifié son geste en saluant le rôle de Trump dans la stabilisation régionale. « À l'heure où nous parlons, Donald Trump rétablit la paix dans un pays après l'autre, dans une région après l'autre », a déclaré le dirigeant israélien, louant le leadership de son hôte comme celui « du monde libre » et d’« une cause juste ». Il a également exprimé la reconnaissance du peuple israélien et du « peuple juif tout entier ».
Visiblement ému, Donald Trump a accueilli cette annonce avec satisfaction : « Merci beaucoup. Je ne savais pas. Waouh. Venant de vous… C’est très significatif. Merci Bibi. C’est un honneur », a-t-il répondu, utilisant le surnom du Premier ministre israélien. Cette déclaration s’est tenue alors que les deux dirigeants venaient de saluer une trêve entre Israël et l’Iran et discutaient des perspectives d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump est pressenti pour le Nobel de la paix. Par le passé, plusieurs élus républicains avaient déjà soumis sa candidature, notamment en raison de ses rôles revendiqués dans la médiation entre l’Inde et le Pakistan, le maintien de la paix entre l’Égypte et l’Éthiopie, ou encore la signature des accords d’Abraham, qui ont permis une normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes.
Sur la question palestinienne, la réunion à Washington s’est tenue en parallèle de pourparlers indirects à Doha entre le Hamas et Israël, sous médiation qatarie, égyptienne et américaine. Bien que les deux délégations ne se soient pas rencontrées en face-à-face, les négociations visent à instaurer une trêve de 60 jours. Celle-ci inclurait la libération de dix otages vivants détenus par le Hamas ainsi que la restitution de dépouilles, en échange de prisonniers palestiniens.
Cependant, Benyamin Netanyahou a réitéré son refus de reconnaître un État palestinien, affirmant lundi soir qu’Israël conserverait « toujours » le contrôle sécuritaire sur Gaza. Des déclarations qui laissent planer des doutes sur la portée réelle de cette initiative diplomatique.
En pleine campagne présidentielle américaine, cette proposition de prix Nobel pourrait redorer l’image internationale de Donald Trump, tout en ravivant les tensions politiques autour de sa vision du rôle des États-Unis dans les conflits mondiaux.
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