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Netanyahu prêt à une trêve sous conditions
La perspective d’un cessez-le-feu durable à Gaza semble à nouveau sur la table. Jeudi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré sa volonté d’engager des négociations en vue d’une fin permanente des hostilités avec le Hamas. Cette ouverture intervient alors que 64 Palestiniens ont été tués dans les dernières frappes israéliennes, selon les services de secours locaux.
Depuis Doha, où des discussions indirectes sont en cours entre Israël et le Hamas sous médiation du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, Netanyahu a précisé que la reprise de la guerre reste une option si aucun accord concret n’est conclu. Pour lui, toute trêve permanente est conditionnée à un désarmement total du Hamas et à la démilitarisation complète de la bande de Gaza.
« Si cela peut être obtenu par la négociation, tant mieux. Sinon, nous l’obtiendrons par la force », a-t-il averti dans une déclaration filmée depuis les États-Unis.
Des exigences irréconciliables ?
Le Hamas, de son côté, se montre inflexible sur plusieurs points : retrait total des troupes israéliennes, fin du blocus, et retour de la gestion humanitaire à des acteurs neutres comme l’ONU. L’organisation palestinienne, qui qualifie la guerre de "tentative d’éradication", refuse toute trêve qui maintiendrait une présence militaire israélienne dans le territoire ravagé.
Les négociations portent actuellement sur une trêve de 60 jours, assortie de la libération de 10 otages vivants et la restitution de 9 dépouilles, selon les sources américaines. Mais les modalités d’échange restent floues, notamment sur le nombre et l’ordre des libérations. Le ministre israélien des Affaires étrangères a évoqué un schéma progressif de libérations, tandis que les familles d’otages réclament une libération immédiate et globale.
Une guerre au lourd tribut humain
Depuis l'attaque du 7 octobre 2023, qui a fait 1.219 morts en Israël, le conflit a pris une tournure d’une rare violence. En représailles, l’armée israélienne a lancé une vaste offensive sur Gaza, provoquant, selon le ministère de la Santé du Hamas, la mort de plus de 57.000 Palestiniens – majoritairement des civils. Jeudi encore, 64 personnes ont été tuées, dont de nombreux enfants, dans des bombardements à Deir el-Balah et Khan Younès.
Ces pertes continuent d’alimenter l’indignation de la communauté internationale, à commencer par les Nations unies. L’ONU a annoncé l’entrée de carburant dans Gaza pour la première fois depuis plus de quatre mois, mais la quantité reste symbolique face à l’ampleur des besoins.
Une paix fragile encore incertaine
Si Netanyahu affirme être prêt à négocier, son discours reste militarisé. Le Hamas, quant à lui, campe sur ses revendications de souveraineté et de justice. Entre les lignes, la méfiance domine : d’un côté, Israël refuse toute légitimité au Hamas ; de l’autre, le mouvement islamiste rejette toute forme d’occupation.
La communauté internationale, bien que divisée, multiplie les efforts de médiation. Les États-Unis espèrent toujours arracher un accord d’ici la fin de l’été, mais les blocages sont nombreux, les lignes rouges clairement tracées.
En attendant, ce sont les civils, otages d’un conflit sans fin, qui continuent de payer le plus lourd tribut.