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Neuf présidents de communes démis de leurs fonctions pour mauvaise gestion
Dans le cadre de sa politique de moralisation de la gestion publique locale, le ministère de l’Intérieur a procédé à la révocation de neuf présidents de communes, sur la base des conclusions de l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT) et de la Cour des comptes. Ces décisions touchent aussi bien des communes rurales qu’urbaines, réparties dans plusieurs provinces du royaume : Taza, Azilal, Sidi Kacem, Berkane, Settat, Larache, Khouribga, Guelmim et El Kelaâ des Sraghna.
Ces révocations ne sont pas des cas isolés. Elles s’inscrivent dans une dynamique plus large de contrôle et de reddition des comptes engagée par les autorités. D'autres élus pourraient prochainement faire l’objet de mesures similaires, les investigations se poursuivant dans plusieurs collectivités territoriales.
Selon des sources proches du dossier, le ministère de l’Intérieur a donné instruction aux walis et gouverneurs de transférer les dossiers des élus mis en cause à la justice. Celle-ci devra se prononcer sur chaque cas dans un délai maximal d’un mois après réception. Ces procédures s’appuient notamment sur l’article 64 de la loi organique n° 113-14 relative aux communes, qui permet la suspension temporaire des élus avant une éventuelle révocation.
L’IGAT, bras technique du ministère, a mené plus de vingt missions d’audit au sein des communes concernées. Ces inspections ont porté sur les finances locales, les pratiques urbanistiques, la gestion du patrimoine foncier communal ainsi que les plaintes de citoyens. L’objectif est double : détecter les dysfonctionnements et conseiller les autorités locales pour améliorer la gouvernance territoriale.
Cette vague de révocations intervient à un moment stratégique, à l’approche de la fin du mandat en cours. Contrairement à certaines rumeurs évoquant un possible report ou une anticipation des élections communales, les préparatifs pour le scrutin semblent suivre leur calendrier normal. Le ministère entend visiblement faire le ménage dans les rangs des élus avant de tourner la page et d’ouvrir une nouvelle séquence électorale.
Par cette opération de nettoyage, les autorités affichent leur volonté de renforcer la transparence dans la gestion locale et d’envoyer un message clair : la mauvaise gouvernance ne restera pas impunie.