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Nouvelle découverte aurifère d’Aya Gold & Silver à Boumadine

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Nouvelle découverte aurifère d’Aya Gold & Silver à Boumadine
Par: Naji khaoula
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L’entreprise canadienne Aya Gold & Silver poursuit son ascension sur le sol marocain. Elle a annoncé la découverte d’une nouvelle zone aurifère à haute teneur en or et en cuivre dans la région d’Asirem, à l’ouest du site de Boumadine. Cette avancée conforte la position du Maroc comme un territoire à fort potentiel dans le domaine des métaux précieux.

Selon les premiers résultats, les forages ont révélé des teneurs impressionnantes atteignant 12,2 g/t d’or et 4,1 % de cuivre dans des échantillons de surface. Cette nouvelle zone vient s’ajouter aux trois corridors déjà identifiés Boumadine Main Trend (5,4 km), Tizi (2 km) et Imariren (1,2 km) confirmant la richesse géologique de la région.

En parallèle, Aya Gold & Silver a renforcé sa présence au Maroc en obtenant deux nouveaux permis d’exploration, portant la superficie totale de ses activités à plus de 339 km². L’entreprise prévoit de publier un rapport économique préliminaire (PEA) avant la fin de l’année, ouvrant la voie à un futur développement industriel à moyen terme.

Mais Boumadine n’est pas la seule zone à faire parler d’elle. Dans le sud du Royaume, la région de Guelmim suscite également l’intérêt des géologues. Les équipes d’exploration y ont identifié 34 veines de quartz aurifères, avec des teneurs oscillant entre 6 g/t et plus de 300 g/t d’or. Ces structures, situées dans le socle précambrien de l’Anti-Atlas, témoignent du potentiel exceptionnel de cette zone encore peu exploitée.

Les spécialistes estiment que ces découvertes pourraient transformer la carte aurifère du Maroc, jusque-là considéré comme un producteur modeste avec une production d’environ 6,8 tonnes d’or en 2022. Si les projets d’Aya Gold & Silver et d’autres acteurs se concrétisent, le Royaume pourrait rejoindre les poids lourds africains du secteur, tels que le Mali, le Ghana ou le Burkina Faso.

Outre la valorisation de l’or, ces gisements ouvrent des perspectives de diversification vers d’autres métaux stratégiques — argent, cuivre, zinc ou plomb — et renforcent l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étrangers. Le gouvernement, de son côté, mise sur la modernisation du cadre réglementaire afin de concilier exploitation minière et développement durable.

Les récentes découvertes à Boumadine et Guelmim ne sont donc pas de simples succès géologiques. Elles traduisent un repositionnement stratégique du Maroc dans le paysage minier africain, avec à la clé de nouvelles opportunités économiques et régionales. Si cette dynamique se poursuit, le Royaume pourrait bien devenir l’un des nouveaux pôles aurifères du continent.



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