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Pétrole en flèche après les frappes israéliennes en Iran
Les tensions militaires entre Israël et l’Iran viennent une nouvelle fois ébranler l’équilibre fragile du marché énergétique mondial. Vendredi matin, les cours du pétrole ont bondi dans un climat de vive inquiétude, alimenté par les frappes israéliennes ciblant des infrastructures militaires et nucléaires iraniennes, suivies de représailles de Téhéran par des attaques de drones.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, a grimpé de 6,40 % à 73,80 dollars, après un pic à 78,50 dollars, un seuil inégalé depuis janvier. De son côté, le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine, a également flambé à plus de 77 dollars, avant de se stabiliser autour de 72,48 dollars.
Cette soudaine flambée s’explique par l’envolée de la prime de risque géopolitique, estimée à plus de 8 dollars par baril selon Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy. Ce niveau dépasse celui enregistré en octobre 2024, lors du premier échange militaire direct entre les deux puissances régionales.
Les inquiétudes des marchés ne reposent pas uniquement sur l’intensification militaire, mais surtout sur les conséquences potentielles sur les approvisionnements. En ligne de mire : le détroit d’Ormuz, passage stratégique par lequel transite près d’un cinquième du pétrole mondial. "Une fermeture de ce corridor serait un véritable cataclysme pour le marché énergétique", avertit Arne Lohmann Rasmussen, de Global Risk Management.
Par ailleurs, les frappes surviennent à un moment particulièrement sensible pour la diplomatie nucléaire. Alors que des pourparlers entre Washington et Téhéran étaient attendus à Oman, de nombreux observateurs estiment qu’ils n’ont désormais que peu de chances d’aboutir. Cette impasse pourrait relancer une stratégie de sanctions économiques accrues contre l’Iran, l’un des dix plus grands producteurs mondiaux d’or noir.
Ce regain de tensions entre deux acteurs majeurs du Moyen-Orient risque de provoquer une instabilité durable sur les marchés mondiaux, affectant tant les prix à la pompe que les stratégies énergétiques internationales. Si l’escalade militaire se poursuit, c’est tout l’équilibre énergétique mondial qui pourrait vaciller.
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