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Polémique autour de la fermeture du stand marocain par le maire de l'Île-Saint-Denis
Mohamed Gnabaly, maire de l'Île-Saint-Denis, a décidé de fermer le stand marocain situé dans la fan zone "Africa Station" près du village olympique de Paris, le samedi 3 juillet. Cette décision est survenue peu de temps après la prestation des artistes marocains Saïda Charaf et Lartiste, ainsi que la visite de l'ambassadrice Samira Sitaïl. Cette action a rapidement suscité des critiques et des interrogations, notamment en raison de son contexte.
Lors de cette soirée, les artistes marocains ont affirmé la marocanité du Sahara, un sujet sensible et d'une grande importance pour le Royaume. Ces déclarations, faites en présence de l'ambassadrice du Maroc en France, Samira Sitaïl, visaient à réaffirmer une position légitime du Maroc sur cette question territoriale. Malheureusement, cette prise de position a été perçue par certains comme une "provocation", alors qu'elle ne faisait que rappeler une réalité historique et géographique.
La décision de suspendre les activités du stand marocain a immédiatement suivi ces déclarations, ce qui a laissé penser que le maire Mohamed Gnabaly pourrait avoir été influencé par des pressions extérieures. En effet, plusieurs médias marocains ont rapporté que cette décision pouvait être le résultat d'une influence algérienne. Cette accusation souligne la complexité des relations entre le Maroc et l'Algérie, particulièrement en ce qui concerne la question du Sahara marocain.
Le stand, nommé "Maison Maroc", avait pour objectif de mettre en valeur l'artisanat, l'histoire et la culture marocains. Il devait rester ouvert jusqu'au 11 août pour proposer diverses activités culturelles et sportives, ainsi que la retransmission des compétitions des Jeux Olympiques. La fermeture prématurée de ce stand a mis fin à ces initiatives, privant les visiteurs de l'opportunité de découvrir la richesse culturelle du Maroc.
Cet incident démontre une fois de plus l'importance des manifestations culturelles comme espace de dialogue et de compréhension mutuelle. La décision de fermer le stand marocain, prise dans un contexte de tensions politiques, est perçue comme une atteinte à la liberté d'expression et à la célébration de la diversité culturelle, valeurs fondamentales des Jeux Olympiques.