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Poutine prône le dialogue mais prévient Washington d’une riposte implacable
Malgré le report de sa rencontre prévue avec Donald Trump à Budapest, le président russe Vladimir Poutine a tenu à maintenir une position ouverte vis-à-vis des États-Unis, tout en réaffirmant la fermeté de Moscou face à toute provocation. S’exprimant jeudi 23 octobre, le dirigeant du Kremlin a insisté sur la nécessité de poursuivre le « dialogue » entre les deux puissances, tout en avertissant qu’une attaque américaine sur le territoire russe appellerait une réponse « très forte ».
« Le dialogue est toujours préférable à la confrontation, aux disputes, et encore plus à la guerre », a déclaré Vladimir Poutine, cité par les agences russes. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions renouvelées autour du conflit en Ukraine, alors que Kiev continue de réclamer à Washington la livraison de missiles Tomahawk, une requête que Moscou perçoit comme une ligne rouge.
Selon plusieurs observateurs, cette double posture — conciliation diplomatique et dissuasion militaire — illustre la stratégie de Vladimir Poutine, soucieux de préserver une forme de communication avec les États-Unis tout en maintenant la pression géopolitique.
Des sanctions jugées « sérieuses » mais non déstabilisantes
Le président russe a également commenté les nouvelles sanctions économiques adoptées par Washington contre le secteur pétrolier russe. Tout en reconnaissant leur sévérité, il a minimisé leur effet sur l’économie du pays : « Elles sont sérieuses et peuvent avoir certaines conséquences, mais elles n’auront pas d’impact significatif sur notre santé économique », a-t-il déclaré.
Cette réaction traduit la volonté du Kremlin de projeter une image de résilience économique, malgré les mesures occidentales visant à restreindre les revenus énergétiques de la Russie.
Pour les analystes, le report de la rencontre entre Poutine et Trump ne signifie pas la fin du dialogue entre les deux capitales. Les discussions pourraient reprendre dans les prochains mois, notamment autour de la stabilité stratégique, des échanges énergétiques et de la situation en Ukraine.
Dans ce climat tendu, Vladimir Poutine semble vouloir afficher une ouverture diplomatique calculée, tout en rappelant que la Russie ne restera pas passive face à ce qu’elle considère comme des menaces directes à sa sécurité nationale.