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Recettes fiscales : l’État dépasse les 280 MMDH à fin octobre
Les recettes fiscales continuent d’afficher une dynamique solide. Selon le ministère de l’Économie et des Finances, l’État a collecté près de 280,8 milliards de dirhams à fin octobre 2025, soit une hausse de 15,2 % par rapport à la même période de l’an dernier. Le taux de réalisation atteint 87,7 %.
Le ministère souligne par ailleurs que les remboursements et restitutions d’impôts ont augmenté pour atteindre 23,3 MMDH, notamment en raison de l’effort engagé pour apurer les crédits de TVA.
Impôts : l’IS en forte hausse, l’IR et la TVA en progression
L’impôt sur les sociétés (IS) se distingue avec un taux de réalisation dépassant les 100 %. Les recettes bondissent de 17 MMDH, poussées par un complément de régularisation exceptionnel (+53,7 %), ainsi que par l’amélioration des trois premiers acomptes.
L’impôt sur le revenu (IR) avance de 1,8 %, porté par la régularisation fiscale volontaire de janvier (3,8 MMDH), la hausse des recettes issues du travail de l’administration fiscale (+2 MMDH) et l’augmentation de l’IR prélevé sur les plus-values mobilières.
La TVA n’est pas en reste : son rendement progresse de 6,7 MMDH. Cette évolution s’explique par la hausse de la TVA à l’import (+3,7 MMDH) et de la TVA intérieure (+3 MMDH).
TIC, douanes et droits d’enregistrement : des tendances contrastées
Les taxes intérieures de consommation (TIC) affichent une augmentation de 4,5 MMDH, portée par la hausse des taxes sur les produits énergétiques et le tabac.
Les droits de douane, en revanche, reculent de 1,1 MMDH. Une baisse liée à la suppression, en 2025, des droits d’importation sur les bovins et ovins.
Les droits d’enregistrement et de timbre progressent ensemble de près de 2 MMDH, grâce à la hausse des deux composantes (+12,1 % pour l’enregistrement, +17,2 % pour le timbre).
Le ministère rappelle que la Situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) a pour objectif de suivre l’avancement de l’exécution budgétaire et d’éclairer les différences avec les prévisions de la loi de finances, à la différence des données purement comptables de la Trésorerie générale du Royaume.