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Sanctions US : l’ONU défend Francesca Albanese
L’Organisation des Nations Unies a vivement critiqué, ce jeudi, la décision des États-Unis d’imposer des sanctions à Francesca Albanese, rapporteure spéciale sur les droits humains dans les Territoires palestiniens occupés. La juriste italienne, connue pour ses prises de position fermes sur la guerre à Gaza, est accusée par Washington d'incitation à des mesures internationales contre des responsables israéliens et américains.
Dans un communiqué ferme, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a exhorté les États-Unis à lever sans délai les sanctions imposées à l’experte onusienne. « Les attaques et les menaces à l’encontre des titulaires de mandat […] doivent cesser », a-t-il plaidé, dénonçant une forme d’intimidation politique inacceptable dans le cadre de missions internationales indépendantes.
La décision américaine a été justifiée par le sénateur Marco Rubio, actuel chef de la diplomatie sous l’administration Trump, qui reproche à Francesca Albanese ses « tentatives illégitimes » de pousser la Cour pénale internationale (CPI) à poursuivre des dirigeants israéliens et américains. Toutefois, aucune précision n’a été donnée sur la nature exacte des sanctions.
Francesca Albanese, en déplacement à Ljubljana, en Slovénie, a réagi avec détermination : « Je continuerai à faire ce que j’ai à faire », affirmant qu’elle ne se laisserait pas intimider par des pressions diplomatiques.
Cette mesure américaine s'inscrit dans une série de réactions hostiles à l'égard d’organes internationaux enquêtant sur la situation à Gaza. En juin dernier, Washington avait déjà sanctionné plusieurs magistrates de la CPI après l’émission de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense.
Le président du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Jürg Lauber, a également exprimé son « regret », appelant les États membres à « s’abstenir de tout acte de représailles » à l’encontre des experts indépendants.
Depuis sa nomination en 2022, Francesca Albanese fait l’objet de critiques virulentes, notamment pour avoir qualifié les opérations militaires israéliennes à Gaza de « génocide ». Elle a aussi mis en cause certaines entreprises américaines, accusées de soutenir « le projet colonial israélien de déplacement des Palestiniens ».
Face aux tensions croissantes entre certaines puissances et les mécanismes de contrôle internationaux, le Haut-Commissaire Volker Türk rappelle que « même en cas de désaccord profond, la réponse ne devrait pas être la répression mais le dialogue ».