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Santé au Maroc : alerte sur la corruption
À Rabat, les 17 et 18 juin, un atelier national a réuni responsables publics, experts et acteurs de la société civile pour discuter des risques de corruption dans le secteur de la santé au Maroc. L’initiative, portée par l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), visait à ouvrir un débat structuré sur les pratiques à risque et les réformes nécessaires.
Dans son discours d’ouverture, Mohamed Benalilou, président de l’INPPLC, a mis en lumière les zones de vulnérabilité du système, notamment la chaîne de valeur des médicaments et le secteur médical privé. Selon lui, ces domaines souffrent de lacunes réglementaires, de pratiques de favoritisme, et parfois même de facturations fictives.
Benalilou a souligné que la corruption n’est pas seulement le fait d’actes individuels, mais souvent le symptôme de failles systémiques : gouvernance faible, manque de transparence, insuffisance des contrôles. Il a appelé à bâtir une « immunité institutionnelle » durable, comparable à celle du corps humain contre les virus.
L’atelier vise à aboutir à des recommandations concrètes. La prochaine phase des travaux de l’INPPLC portera sur le parcours du patient, en complément des deux axes déjà engagés.
Le président de l’INPPLC a salué l’implication du ministère de la Santé et de la société civile, rappelant l’appel du Roi Mohammed VI à faire de la lutte contre la corruption une responsabilité collective. Il a également insisté sur l’importance d’un passage à l’action : « Il ne s’agit plus de constater, mais d’agir ».
Présent à l’ouverture, l’ambassadeur de Norvège au Maroc, Sjur Larsen, a exprimé son soutien à cette dynamique, saluant la coopération entre les acteurs marocains et le Centre anti-corruption de Bergen.
Ce rendez-vous marque une étape importante pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans un secteur aussi vital que la santé.
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