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Signaux négatifs et échéances à risque pèsent sur la tendance
Les principales Bourses européennes évoluent dans le rouge en matinée lundi, dans le sillage de Wall Street et des places asiatiques, la multiplication des indicateurs suggérant un ralentissement économique et les signaux techniques défavorables nourrissant l’aversion au risque.
À Paris, le CAC 40 perd 0,63% à 4.782,64 points après un peu moins d’une heure d’échanges. À Francfort, le Dax cède 0,99%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,54%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,74% et le Stoxx 600 de 0,9%.
Londres se distingue, le FTSE 100 évoluant proche de l’équilibre grâce entre autres au soutien des valeurs pharmaceutiques.
La prudence est de mise pour débuter une semaine qui sera animée entre autres par le vote très incertain de mardi à la Chambre des communes britannique sur le Brexit et par la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, en attendant celle de la Réserve fédérale américaine les 18 et 19 décembre.
Les investisseurs doivent en outre faire face à de multiples signaux préoccupants pour la santé de l’économie mondiale.
Après le chiffre inférieur aux attentes des créations d’emploi aux Etats-Unis en novembre, les statistiques du commerce extérieur chinois ont montré un net ralentissement des exportations et des importations et ceux de l’inflation en Chine ont fait ressortir la plus faible progression des prix à la production depuis octobre 2016.
“Le ralentissement du commerce international serait une très mauvaise nouvelle pour les pays émergents mais aussi pour l’Europe: le tassement de la croissance européenne depuis un an et demi est dans une large mesure une conséquence du commerce extérieur”, souligne Stéphane Déo, stratège de LBPAM.
Au Japon, le produit intérieur brut (PIB) du trimestre juillet-septembre a été révisé en baisse et accuse désormais une contraction de 0,6% par rapport au trimestre précédent et de 2,5% en rythme annualisé contre 1,2% en première estimation, des chiffres qui suggèrent entre autres que l’investissement des entreprises ralentit.
En Europe, les chiffres du commerce extérieur allemand font ressortir une diminution de l’excédent en octobre, les importations ayant augmenté plus vite que les exportations et la Banque de France a revu en baisse sa prévision de croissance pour le quatrième trimestre, à 0,2%.
Sur le front des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, le week-end n’a guère été encourageant: le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, a déclaré dimanche qu’il considérait le 1er mars comme une date butoir ferme pour parvenir à un accord sur le commerce avec la Chine, et que, faute d’entente, de nouveaux droits de douane seraient instaurés.
Ces propos s’ajoutent aux inquiétudes nourries par l’incarcération au Canada de la directrice financière du groupe chinois Huawei.
Source : Reuters