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Six scientifiques nucléaires iraniens tués lors des frappe israéliennes
Au moins six scientifiques liés au programme nucléaire iranien ont trouvé la mort vendredi 13 juin, à la suite d’une série de frappes aériennes menées par Israël sur plusieurs sites stratégiques en Iran. L’information a été rapportée par l’agence de presse iranienne Tasnim, qui a révélé l’identité de certaines victimes.
Parmi les personnes tuées figurent Mohammad Mehdi Tehranchi, président de l’Université islamique Azad, l’un des plus grands établissements universitaires du pays, et Fereydoun Abbasi, ancien directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), une figure centrale du programme nucléaire civil iranien. Les noms des quatre autres victimes n’ont pas été officiellement confirmés par les autorités iraniennes au moment de la publication.
Cette attaque, d’une ampleur inédite, s’inscrit dans le cadre d’une opération militaire israélienne visant plus d’une centaine de cibles militaires, balistiques et nucléaires sur le territoire iranien. Selon Israël, l’opération Rising Lion avait pour objectif de neutraliser des infrastructures jugées critiques, alors que Téhéran est accusé par Tel-Aviv de poursuivre des activités nucléaires à visée militaire — ce que l’Iran dément fermement.
En riposte, l’Iran a lancé une salve de drones en direction d’Israël quelques heures après les premières frappes. Le conflit, qui s’inscrit dans un climat de tensions persistantes au Moyen-Orient, a fait craindre une escalade ouverte entre les deux puissances régionales.
Ces assassinats ciblés de scientifiques rappellent d’autres épisodes du passé, où des chercheurs iraniens liés à des programmes sensibles ont été pris pour cible. Pour Téhéran, cette nouvelle attaque constitue une provocation majeure et une atteinte à sa souveraineté scientifique. Les autorités n’ont toutefois pas encore commenté publiquement l’identité des six victimes évoquées par les médias locaux.
Sur la scène internationale, de nombreuses chancelleries appellent à la désescalade, alors que les risques d’un conflit élargi gagnent en intensité. La situation reste volatile, dans un contexte où diplomatie, stratégie militaire et enjeux nucléaires s’entrelacent de manière de plus en plus explosive.